Se décrivant comme « intello extrovertie », « être humain au grand cœur » et « amatrice de vidéos d’animaux », Maya Toussaint est ouverte sur sa personnalité. Dans le cadre de ses fonctions, elle fait son possible pour que les autres se sentent capables d’être eux-mêmes dans leur propre travail.
Actuellement directrice principale de l'objectif social mondial chez la société canadienne de logiciels juridiques Clio, Mme Toussaint a précédemment occupé des postes de leadership axés sur le recrutement, l’expérience des employés et la DEI pour Amazon, Shopify, Rio Tinto et LinkedIn. Parallèlement, elle a cofondé le réseau des diplômés noirs à l’Université Concordia.
Tablant sur ces expériences, elle a offert en tant que pigiste des services de formation et de facilitation pendant plus de dix ans. Sa clientèle dit qu’elle arrive avec brio à traiter des sujets sensibles et à susciter un engagement réfléchi de la part des personnes participantes.
Valoriser le sentiment d’appartenance
« Si les entreprises prônent la diversité, l’équité et l’inclusion, alors le sentiment d’appartenance se trouvera sans aucun doute au centre du diagramme de Venn. Quand les gens se sentent à leur place, beaucoup de choses très positives en découlent. Ils s’engagent davantage, gagnent en créativité et restent plus longtemps. »
Faire fonctionner les lieux de travail
« Je sais que je travaille pour de grosses entreprises dont l’image en tant qu’employeurs suscite des commentaires très mitigés. Mon travail contribue aux efforts pour améliorer l’expérience des employés. Par exemple, j’aide les recruteurs et les gestionnaires d’embauche à prendre conscience de leurs préjugés inconscients afin qu’ils donnent plus de chances aux personnes à qui ils n’en donneraient normalement pas. Dans le fond, je veux avoir un impact positif partout où je vais. »
La DEI comme processus d’apprentissage
« Personne ne peut être un allié parfait pour chaque communauté, car il y a trop à apprendre. Mais cela ne doit pas nous empêcher de continuer d’essayer. Par exemple, j’ai mon vécu, mais je ne peux pas parler au nom de toutes les femmes noires. J’ai besoin d’écouter toutes sortes de voix et d’apprendre d’elles, y compris celles qui parlent d’intersectionnalité. Je recommande les médias venant de gens qui ne sont pas comme vous, qu’il s’agisse d’un livre rédigé par une personne trans, d’un balado par un diffuseur autochtone ou d’autre chose du genre. »
Une passionnée
« J’adore découvrir différents producteurs de vin et apprendre leur histoire. Quand je voyage, j’essaie d’aller dans une région vinicole. J’ai même obtenu quelques certificats en sommellerie, juste pour avoir des connaissances et organiser occasionnellement une dégustation avec des amis. »