Quand on parle d’entrepreneuriat et de leadership produit, Paul Ortchanian est très recherché en tant que consultant, accompagnateur et conférencier.
Après avoir fait sa marque dans différentes fonctions – dont celles de directeur de l’expérience technique pour l’agence numérique Blast Radius (San Francisco), puis de vice-président des technologies et des opérations pour l’agence de communications mondiales Edelman, Paul Ortchanian s’est lancé à son compte en 2018 en fondant Bain Public.
La firme de consultation montréalaise aide les tout nouveaux entrepreneurs et gestionnaires de produits à s’apprivoiser aux technologies complexes. Son programme SOAPMD permet de créer une feuille de route pour la planification des produits.
En outre, Paul Ortchanian s’implique activement au sein de l’écosystème montréalais de jeunes entreprises en phase initiale et collabore bénévolement avec les accélérateurs District 3 de Concordia, Centech, Next AI et HoltXchange.
Un moment de fierté
« Lancer Bain Public. La plupart des entreprises commencent avec un prêt personnel d’amis, de membres de la famille ou d’investisseurs. Je n’ai jamais fait d’emprunt, et j’enregistre un flux de trésorerie et un chiffre d’affaires positif depuis le début. Quand j’y repense, je suis fier de ce que j’ai accompli. »
Un défi professionnel
« Pour être un bon leader, il faut beaucoup écouter. On a deux oreilles et une bouche, ce qui veut dire qu’il faut écouter deux fois plus qu’on ne parle. Je suis une personne extravertie, j’adore parler et j’ai appris à mes propres dépens que les gens veulent se faire entendre. C’est donc important pour moi de m’assurer d’exercer une écoute active. »
Un professeur à l’influence déterminante
« Greg Garvey, ancien directeur du Département de design et d’arts numériques, m’a tout enseigné sur le Web, la réalité virtuelle, la technologie et l’utilisation de la technologie pour exprimer sa créativité. »
Évolution de l’industrie
« L’intelligence artificielle est là pour de bon. Elle est assez mal comprise et génère beaucoup de peur et d’anxiété, mais même si elle en est encore loin d’être à maturité, nous devons donner une chance à cette technologie. »
Un projet passionnant
« Ma passion est de redonner à la communauté et à l’écosystème des jeunes entreprises. Dans la Silicon Valley, j’ai appris beaucoup de choses dont je voulais faire profiter le Québec. C’est une des principales raisons pour lesquelles je suis revenu. »
Passe-temps favori
« Jouer au tennis. C’est un sport dans lequel il faut constamment planifier le prochain point. Le tennis fait réaliser que chaque point compte, et qu’il faut jouer avec un plan de match. »