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Rendre la pareille à autrui en lui donnant les moyens d’agir

14 janvier 2025
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Pamela a des cheveux blancs coiffés en un carré court et asymétrique. Elle porte une robe bleue avec un motif de petits carreaux bleu clair. « J’ai vu Concordia grandir et évoluer, et c’est extraordinaire de constater ce que l’Université a réussi à accomplir au fil du temps ».

Durant son enfance, chez les guides, Pamela Rice (née Young), B.A. 1974, a connu une animatrice qui avait été mécanicienne et conductrice de camion pour la Croix-Rouge lors de la Deuxième Guerre mondiale. Les récits de l’accompagnatrice, jumelés à la confiance que la jeune Pamela avait acquise en participant aux activités des guides, l’ont incitée à poursuivre ce que beaucoup de gens à l’époque auraient considéré comme un parcours professionnel non traditionnel pour une jeune femme.

En fait, lorsqu’elle était étudiante en géographie au début des années 1970, Pamela Rice, qui a ensuite servi pendant 40 ans au sein des Guides du Canada, était la seule femme de son programme de Honours.

« À l’époque, il n’y avait pas non plus de femme professeur dans mon département », se souvient-elle.

Pamela Rice a travaillé dans l’industrie ferroviaire – également dominée par les hommes – durant une grande partie de sa carrière. « Il reste encore du chemin à parcourir, en particulier au sein des équipes de direction, mais nous avons beaucoup progressé », affirme-t-elle.

Qu’il s’agisse de sa fonction de leader au sein des guides ou de son rôle de grand-parent auprès d’enfants aux origines multiples, l’appréciation par Pamela Rice de la place qu’occupent la diversité et l’inclusion dans la promotion de l’égalité des chances est devenue une source d’inspiration majeure dans son cheminement philanthropique.

C’est l’une des raisons pour lesquelles elle a fait un don important au Centre étudiant Otsenhákta de l’Université Concordia, qui soutient les étudiantes et étudiants autochtones et leur permet de se réunir. C’est aussi ce qui l’a incitée à créer la bourse de subsistance Rice-Ramsey, afin d’encourager les étudiantes et étudiants de Concordia à participer à des programmes qui profitent aux communautés noires.

« Je ne suis pas outillée pour défendre dans la sphère publique les intérêts des communautés dont je ne suis pas membre », avoue Pamela Rice. « Mais je peux utiliser les ressources financières que j’ai la chance de posséder pour permettre à d’autres personnes de le faire. »

Pamela Rice a toujours accordé de l’importance au fait de rendre la pareille. « C’est une valeur que l’on apprend chez les guides », explique-t-elle.

Cela dit, Pamela Rice n’hésite pas à reconnaître que les Guides du Canada ont de profondes racines coloniales, et qu’elles se sont principalement concentrées sur l’autonomisation des filles blanches de la classe moyenne. C’est pourquoi elle participe aux efforts déployés pour faire le point sur le passé de l’organisation et l’aiguiller sur la voie d’une plus grande inclusion.

Pamela Rice est également passionnée par le rôle des bibliothèques dans la vie communautaire et l’éducation. Elle préside le conseil d’administration des Amis de la bibliothèque de Beaconsfield, un organisme sans but lucratif qui soutient un établissement desservant cette ville située sur l’île de Montréal. Elle est également donatrice de longue date de la Bibliothèque de l’Université Concordia, qui était relativement petite à l’époque où elle était étudiante.

« J’ai vu Concordia grandir et évoluer, et c’est extraordinaire de constater ce que l’Université a réussi à accomplir au fil du temps, commente Pamela Rice. Nous devrions être très fiers : son influence sur la communauté québécoise et internationale est extrêmement précieuse. »



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