« Les anciens joueurs de football contribuent à un fonds qui nous aide à couvrir les frais de déplacement pour les matchs. »
Marcus Labropoulos est l’un de ces rares étudiants qui connaissent les deux facettes de l’expérience du don.
En effet, Marcus Labropoulos travaille depuis deux ans comme superviseur au Centre d’engagement pour l’avancement de Concordia. À ce titre, il est responsable des ambassadrices étudiantes et ambassadeurs étudiants qui collectent des fonds dans le cadre de la Campagne pour Concordia : Place à la nouvelle génération.
« Je suis fasciné par la relation qui se crée avec les donateurs potentiels », déclare M. Labropoulos, qui étudie en finance à l’École de gestion John-Molson.
En tant qu’ancien ailier rapproché des Stingers, Marcus Labropoulos a pu constater par lui-même à quel point les dons sont utiles aux athlètes universitaires. « La générosité des donateurs nous permet de compétitionner aux plus hauts échelons. »
Il se souvient avoir remarqué ce soutien dès son premier entraînement avec les Stingers. « J’arrivais du cégep, là où les joueurs doivent payer bien des choses de leur poche. Mais dès l’heure du midi, à mon premier camp d’entraînement, nous avons eu droit à des repas de traiteur, gracieuseté de donateurs. Cela m’a agréablement surpris et a constitué un sujet de discussion entre coéquipiers. »
Le Montréalais estime que son passage chez les Stingers est un excellent moyen d’entrer en contact avec des donateurs potentiels. « Si j’appelle quelqu’un qui a joué au football il y a cinq ou six ans, nous pouvons parler du personnel d’entraîneurs ou des positions où nous avons joué. Les anciens joueurs de football comprennent qu’il est important d’appuyer la nouvelle génération. »
M. Labropoulos s’appuie sur sa propre expérience pour montrer aux donatrices et donateurs potentiels les retombées de leur soutien sur la vie des athlètes. « Les anciens joueurs de football contribuent à un fonds qui nous aide à couvrir les frais de déplacement pour les matchs. »
M. Labropoulos a également observé les effets du soutien des donatrices et donateurs sur d’autres services du campus, comme les services d’orientation professionnelle et la bibliothèque R.-Howard-Webster, qui a fait l’objet d’une rénovation de 40 millions de dollars entre 2015 et 2018. « La bibliothèque joue un rôle crucial, car tout le monde l’utilise. C’est un endroit sûr où tous les étudiants peuvent faire leurs travaux ou simplement se détendre et prendre une pause avec leurs amis. »
Et à l’École de gestion John-Molson, où se déroule le plus important, le plus ancien et le plus prestigieux concours d’études de cas du MBA au monde, la générosité des donateurs permet aux étudiants de voyager à l’étranger pour participer à d’autres concours internationaux du même type.
« Nous devons parfois nous rendre en Espagne ou encore en Angleterre pour nous mesurer à d’autres écoles de gestion, et ce serait impossible de le faire sans la générosité des donateurs, » souligne M. Labropoulos.
Marcus Labropoulos est tout particulièrement reconnaissant aux donatrices et donateurs qui ont permis la reconstruction de l’École de gestion John-Molson, en 2009. « Sur le grand mur du hall d’entrée figurent les noms de toutes les personnes qui ont fait un don pour financer la construction. Je passe devant ce mur tous les jours, et je suis touché de voir que des gens soutiennent leur université. »
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