Taylor Yeung, étudiante de troisième année en urbanisme, a fait une étude libre sur les plantes indigènes favorables aux pollinisateurs, et la proposition de son équipe faisait partie des finalistes. Son équipe a proposé de créer un jardin éducatif intégrant des plantes indigènes et comestibles qui auraient donné le goût aux étudiants d’en apprendre plus sur la flore comestible du Canada.
Mme Yeung affirme que de participer à l’initiative de la salle de classe jusqu’à la plantation au jardin a beaucoup enrichi son expérience d’apprentissage.
« C’est incroyable de voir notre proposition conceptuelle se concrétiser; j’ai vraiment eu l’impression que l’opinion des étudiants est importante pour Concordia », dit-elle.
« Ce serait génial que d’autres initiatives du genre voient le jour à l’avenir. J’ai hâte de voir cet espace se transformer en un magnifique jardin pour les pollinisateurs. »
Le jardin est situé derrière le pavillon de psychologie et comprend des vivaces qui sont des espèces indigènes du Québec. Les plantes vont ressurgir année après année et fleuriront du printemps à l’automne, offrant du même coup un bouquet de couleurs et de la nourriture aux pollinisateurs.
Cassandra Lamontagne, coordonnatrice du développement durable au Bureau du développement durable de Concordia, estime que, malgré le travail que cela a demandé, les intervenants ont tous tiré parti de cette collaboration unique fondée sur l’apprentissage expérientiel qui fait la réputation de l’Université.
« C’était le projet idéal pour lancer notre programme de Laboratoire vivant sur la durabilité », dit-elle.
« Grâce au travail acharné et au dévouement de ces étudiants et étudiantes et de la professeure Ziter, ainsi qu’au soutien du Service de gestion immobilière, nous avons franchi le premier pas vers l’atteinte des objectifs de notre Plan d’action en matière de durabilité. »