Reconnaissance de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation du Canada
Chères et chers membres de la communauté de Concordia,
Le 30 septembre marquera la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation du Canada. À cette occasion, nous montrerons notre solidarité pour les peuples autochtones (Premières Nations, Métis et Inuits) du Canada afin d’honorer les survivantes et survivants des pensionnats indiens ainsi que de pleurer les enfants qui ont perdu la vie durant cette période honteuse de l’histoire du pays.
En tant que membres d’une communauté universitaire engagée en faveur de la réconciliation et de la décolonisation, nous devons toutes et tous prendre le temps de nous informer sur l’histoire et l’impact dévastateurs des pensionnats.
De la même façon, nous devons toutes et tous travailler à comprendre et à reconnaître le traumatisme intergénérationnel qui continue de miner le bien-être et la réussite des membres autochtones de notre communauté – qu’ils soient de l’effectif étudiant, du personnel ou du corps professoral – dans leurs aspirations universitaires et leur vie personnelle.
Ensemble, nous devons comprendre que pour ouvrir la voie à la réconciliation, la vérité doit être racontée, et les voix et perspectives autochtones doivent être écoutées et respectées. Oui, la réconciliation est l’affaire de tous – et elle profite aussi à tous.
Le 30 septembre, nous vous encourageons à afficher votre engagement en faveur de la réconciliation en portant un chandail orange.
Par ailleurs, nous vous invitons à participer à une table ronde organisée pour la Journée du chandail orange, et durant laquelle des membres autochtones de Concordia expliqueront en quoi l’expérience des pensionnats a influé sur la personne qu’ils sont devenus. Une minute de silence sera observée à 14 h 15.
Pour en savoir plus sur les activités de la journée et vous inscrire à la table ronde, consultez la page www.concordia.ca/jnvr.
Nous sommes d’avis que chacun et chacune peut commencer à faire des gestes significatifs pour témoigner sa solidarité. Mais le travail de réconciliation ne se fait pas en marquant une journée seulement. C’est pourquoi nous vous invitons à réfléchir aux façons dont vous pourriez poursuivre ce travail le 1er octobre et chaque jour qui suit.
Sincères salutations,
Manon Tremblay
Directrice principale des directions autochtones
Graham Carr
Recteur et vice-chancelier