Le rôle des campus est en mutation. Quel avenir faut-il envisager pour les installations physiques?

Cet article est le deuxième d’une série sur les différents groupes de travail qui composent Concordia de l'avenir. Comment pouvez-vous y participer? Consultez la page Impliquez-vous pour en savoir plus.

Au moment où les établissements d’enseignement supérieur du monde entier tentent encore de composer avec les effets de la pandémie de COVID-19, les échanges ayant trait aux locaux universitaires et à l’avenir des bâtiments sur les campus sont plus pertinents que jamais.

Les universités font face à des problèmes liés aux limites de capacité, aux espaces partagés et aux modèles de prestation de services dans une mesure qui aurait été inimaginable il y a tout juste deux ans.

Alors, comment Concordia s’y prend-elle pour trouver des solutions? Elle fait appel à Barbara Henchey, à Angela Tsafaras et au groupe de travail sur les espaces sur les campus qu’elles codirigent. Ce groupe est l’un des six qui composent Concordia de l'avenir.

Le projet oriente la réflexion sur la meilleure manière pour l’Université de remplir sa mission en matière d’enseignement et de recherche, d’offrir une expérience améliorée à ses étudiantes et étudiants, ainsi que de fournir des services hors pair liés à l’administration et à l’exploitation dans un contexte post-pandémie.

« L’espace est un sujet brûlant, car il joue un rôle important dès le premier jour à l’Université, explique M^me Henchey, directrice du Décanat et du développement stratégique à l’École de gestion John-Molson.

Avant la pandémie, les gens passaient plus de temps ici que chez eux. Il est donc normal qu’ils se reconnaissent dans les espaces et les endroits qu’ils fréquentent et qu’ils les adaptent entièrement à leur personnalité. »

Occasions offertes par la pandémie

Pour M^me Tsafaras, chef de la planification et des installations d’enseignement et de recherche au Décanat de la Faculté des beaux-arts, la décision de codiriger le groupe de travail sur les espaces sur les campus a beaucoup à voir avec les occasions de changement offertes par la pandémie.

« Toutes les questions liées à l’espace ont été amplifiées durant la pandémie, même si la majorité des membres de la communauté de Concordia étaient absents des campus, explique-t-elle.

Les évaluations sur l’utilisation de l’espace ont été dévoilées, et nous avons maintenant la possibilité d’apporter certains changements avant que les gens reviennent à la situation d’avant. »

L’un des thèmes qui se sont dégagés des discussions avec le groupe de travail est l’idée d’ouvrir les espaces afin de faciliter l’accès et la collaboration. Et même si leur mandat consiste à imaginer l’avenir de Concordia, les membres du groupe tiennent compte de la situation actuelle dans leurs recommandations.

« La pandémie semble avoir fait naître une volonté de rassemblement, remarque M^me Henchey. Lorsqu’ils ont perdu cette liberté, les gens ont eu la réaction instinctive de vouloir être ensemble.

Nos discussions ont souvent porté sur la façon de créer des espaces qui conviennent en tout temps à tout le monde et qui favorisent la réflexion, la créativité et la collaboration. »

Consultations et mesures à effet rapide

Après avoir pris un temps d’arrêt pour la période des Fêtes, tous les groupes de travail de Concordia de l'avenir ont maintenant repris leurs activités. Ils tiendront deux autres rencontres avant de soumettre un rapport final sous forme de présentation au comité directeur de Concordia de l'avenir en mai.

Entre-temps, une campagne de consultation sera lancée afin de permettre aux membres de l’effectif étudiant, du corps professoral et du personnel de participer à une série de discussions sur différents thèmes et de faire l’essai de certains concepts.

M^mes Henchey et Tsafaras attendent les consultations et leurs résultats avec impatience.

« J’espère que notre groupe réussira au moins à faire des recommandations qui pourront être rapidement mises en œuvre, d’ajouter M^me Tsafaras. Nous recommanderons des mesures à court, moyen et long terme, mais je m’intéresse aussi à ce que nous pouvons faire dans l’immédiat avec ce que nous avons. »

M^me Henchey partage l’enthousiasme de sa collègue et est emballée à l’idée de pouvoir améliorer le quotidien des membres de la communauté de Concordia.

« Si nous arrivons à apporter des correctifs qui facilitent la vie de quelqu’un, ce sera une grande victoire pour nous, explique-t-elle. « On nous donne la liberté nécessaire pour véritablement mettre les idées en pratique, et nous voulons nous assurer que ce modèle peut évoluer. »

Apprenez-en davantage sur Concordia de l'avenir et sur les façons de vous impliquer.