Le Concordien Noah Larocque participe aux efforts pour contrôler les feux de forêt en Colombie-Britannique et en Alberta
En cet été où les feux de forêt ont ravagé des régions d’un bout à l’autre du pays, Noah Larocque, étudiant du programme coop en biologie à Concordia, apporte sa contribution pour réduire leurs effets dévastateurs. M. Larocque est basé dans le sud-est de la Colombie-Britannique, où il travaille avec une équipe de spécialistes de la lutte contre les feux de forêt pour prévoir l’évolution de ceux-ci.
Les travaux de son équipe reposent sur des évaluations complexes fondées sur les conditions de sécheresse, le niveau d’inflammabilité de la forêt et de la couverture morte, la topographie de la région, ainsi que la direction et la vitesse du vent.
« Nous travaillons 16 heures par jour pendant 14 jours, suivis de 2 jours de repos. C’est un travail très exigeant, avec beaucoup de responsabilités, explique M. Larocque. Chaque jour, nous collaborons avec des équipes de gestion des incidents et des spécialistes environnementaux pour envoyer la documentation au gouvernement, qui s’en sert pour planifier le jour suivant. »
En fonction des résultats des inspections biologiques, M. Larocque et son équipe travaillent à partir d’un hélicoptère en contact étroit avec les équipes au sol. « Nous utilisons des lance-flammes à action localisée ou des dispositifs d’allumage aérien pour brûler certaines zones de la forêt lorsque le vent nous est favorable, » ajoute-t-il.
Ces feux sont allumés pour protéger des ressources importantes telles que les rivières, les ruisseaux et les sources d’eau potable. Les équipes au sol répartissent des lances à eau dans la forêt pour contrôler les incendies intentionnels.
Un aspect essentiel du maintien de l’écosystème forestier
L’équipe est également chargée de repérer les arbres morts qui abritent des pics, des coléoptères et d’autres insectes. Cela permet de protéger les populations fragiles d’oiseaux qui traversent la Colombie-Britannique et se reposent dans la région au cours de la saison.
Le marquage des arbres est nécessaire, car ils représentent un danger pour les équipes au sol, en raison du risque élevé de chute due au vent ou au feu.
En plus de ce travail, l’équipe de M. Larocque protège les sources d’eau, notamment les ruisseaux, les lacs, les rivières et les pompes à eau potable, contre la contamination environnementale. En utilisant des tronçonneuses au sol ou en survolant une zone en hélicoptère, son équipe évalue si l’eau peut être extraite des lacs et les conséquences que cela aura sur la population de poissons.
« Ce que la plupart des gens ne réalisent pas, c’est que les feux de forêt font partie intégrante du maintien de l’écosystème forestier. Mais lorsqu’ils échappent à notre contrôle, en plus de menacer nos vies, ils peuvent causer des dommages irréversibles à cet écosystème », explique Madoka Gray-Mitsumune, directrice du programme de premier cycle et directrice pédagogique du programme coop du Département de biologie de Concordia.
« Le travail des spécialistes de la lutte contre les incendies peut assurer la santé de l’écosystème pendant de nombreuses années à venir. La formation en biologie de Noah est essentielle pour l’aider à comprendre l’écosystème forestier et à gérer l’équilibre délicat entre les besoins humains immédiats et la protection à long terme de l’environnement. »
En 2022, l’Université Concordia s’est engagée à offrir une occasion d’apprentissage expérientiel à chaque nouvelle étudiante et à chaque nouvel étudiant du premier cycle. Apprenez-en davantage sur l’apprentissage expérientiel à Concordia.
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