Des étudiantes et étudiants de Concordia s’illustrent lors de la Compétition québécoise d’ingénierie 2024
Des étudiantes et étudiants de l’École de génie et d’informatique Gina-Cody se sont démarqués lors de la Compétition québécoise d’ingénierie (CQI), qui s’est récemment déroulée à Québec. Une étudiante et trois équipes se sont qualifiées en vue de la Compétition canadienne en génie, qui a eu lieu à Calgary du 1er au 3 mars.
La CQI, organisée cette année par l’Université Laval, est une importante rencontre annuelle réunissant des étudiantes et étudiants en génie ainsi que des éducateurs et des professionnels du domaine. S’y déroule un éventail d’activités conçues pour favoriser l’innovation et la collaboration chez les futurs ingénieurs. Cette année, le thème de la compétition était la conquête de l’espace.
Gloria Anastasopoulos en est à sa dernière année d’études en génie mécanique avec spécialisation en génie biomédical. Elle a décroché la première place dans la catégorie Communication scientifique en présentant son projet d’équipe de fin d’études intitulé « Simulation de la microgravité à l’aide d’un appareil de positionnement aléatoire (Random Positioning Machine, RPM) ». L’exposé portait sur la conception et les applications de dispositifs capables de simuler des conditions de microgravité ou de gravité planétaire comparables à celles de la planète Mars. Les RPM permettent de reproduire ces conditions en altérant de façon continue le vecteur gravitationnel d’un objet, notamment des cultures cellulaires en rotation, afin d’évaluer les effets de la microgravité sur leur structure et leur comportement.
« J’adore participer à des compétitions comme celle-ci parce qu’elles offrent une plateforme qui me permet de me mesurer à mes pairs, mais aussi d’évoluer avec eux », affirme Gloria Anastasopoulos.
L’exposé de Gloria Anastasopoulos faisait état du peu de possibilités qui s’offrent aux chercheurs pour procéder à des expérimentations en contexte de microgravité réelle; elle a souligné les contraintes auxquelles sont soumises les expériences menées en station spatiale ainsi que la brièveté des états d’impesanteur générés par les vols paraboliques. Selon elle, les RPM constituent une solution de rechange viable et efficiente qui pourrait permettre de réaliser des avancées déterminantes dans les domaines de la santé dans l’espace, de l’ingénierie tissulaire et de la recherche sur le cancer. Ses recherches ont pour but la conception et la construction d’un RPM pour l’hôpital Sainte-Justine, et elle a expliqué les implications de ce dispositif sur les plans sociétal, économique et environnemental.
Travail d’équipe
Outre la réussite de Gloria Anastasopoulos, les équipes de Concordia ont excellé dans diverses catégories de la compétition.
Jared Taylor, Alexandre Giroux, Ilayda Kultural et Mathias Desrochers ont obtenu la deuxième place dans la catégorie Conception junior en présentant des solutions innovantes en conception.
Camille Granade, Chloe Law, Jack Spiratos et Ben Marcotte se sont classés troisièmes dans la catégorie Programmation.
Claudia McWilliams, Tylar Bianchi, Gregory Aldous, Mehnu Mahapatuna et Sufiyan Elberdi ont également obtenu la troisième place pour leur créativité dans la catégorie Conception innovatrice.
Les étudiantes et étudiants de Concordia se sont mesurés à plus de 200 de leurs collègues de premier cycle issus de tous les coins du pays à l’occasion du concours national, au début de mars.
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