Après l’horloge patate, voici l’horloge à cyanobactéries.
Muthukumaran Packirisamy et ses collègues du Département de génie mécanique, industriel et aérospatial de l'École de génie et d'informatique Gina-Cody exploitent l’énergie du rayonnement solaire en faisant appel à des cellules microphotosynthétiques pour produire de l’électricité. Ces cellules sont faites de cyanobactéries génétiquement modifiées.
À l’aide d’une imprimante à jet d’encre, l’équipe de recherche a produit une mince couche de cellules superposée à un nanotube de carbone conducteur d’électricité. Elle a alors pu construire un circuit électrique simple et alimenter une horloge numérique commerciale ainsi que des diodes électroluminescentes (DEL).
Cette étude montre que les cellules microphotosynthétiques constituent une source fiable d’électricité pour les appareils de faible puissance et pourraient comporter un large éventail d’applications dans les détecteurs d’humidité, les systèmes GPS et les capteurs employés dans l’Internet des objets.
Lisez l’article « Arraying of microphotosynthetic power cells for enhanced power output » paru dans la section Microsystems & Nanoengineering de la revue Nature.