Ben Azoulay

« La mesure dans laquelle le programme permet aux étudiantes et étudiants d’expérimenter une interaction pratique avec les technologies sur le terrain est d’une valeur inestimable. »

Quel aspect de votre programme avez-vous le plus aimé?

Les professeurs – j’ai eu la chance de travailler avec d’excellents professeurs, notamment le directeur de recherche de mon programme de Honours, Zach Patterson.

Dans le cadre du cours de statistique que j’ai suivi avec le Pr Patterson, j’ai découvert qu’il était amusant de travailler avec les chiffres. Traiter des données à l’aide des mathématiques peut sembler intimidant, mais si l’on souhaite travailler dans le milieu universitaire, on doit savoir jongler avec les chiffres. Et si l’on suit un bon cours de statistique et que l’on comprend ce qu’est un bon plan de recherche, cela peut nous ouvrir un monde de possibilités. Comme ils acquièrent cette expérience avant même d’entrer sur le marché du travail, les étudiants sont bien préparés pour exercer leur future profession.

Quelles sont les possibilités de recherche qui vous ont été offertes au cours de votre programme de premier cycle en études urbaines?

Lorsque je suivais le cours du Pr Patterson, celui-ci m’a écrit un courriel pour me demander si je souhaitais participer à des travaux de recherche avec lui. Je suis donc allé le voir à son bureau, puis nous avons présenté une demande de bourse de recherche de 1^er cycle de l’Université Concordia. En fin de compte, nous avons obtenu le financement.

Le montant de la bourse de recherche de 1^er cycle de Concordia équivaut à la paie qu’un étudiant gagnerait s’il occupait un emploi d’été à temps plein. On s’attend à ce que vous travailliez à peu près 40 heures par semaine sur votre projet, pour une période d’environ 16 semaines. Beaucoup d’étudiantes et étudiants présentent leur candidature pour cette bourse, et se servent de ces travaux de recherche pour compléter certains autres projets prévus dans le cadre de leur programme de Honours.

Le P^r Patterson et moi avons été appelés à traiter un ensemble de données sur l’utilisation des rues dans un territoire couvrant une grande partie du quartier Plateau-Mont-Royal. L’entreprise indépendante qui nous a confié ce mandat s’occupe de compter les piétons et divers types de véhicules qui circulent dans les rues de la ville. On nous a demandé : que pouvez-vous faire de ces données?

Nous avons décidé de créer un nouvel outil de mesure pour évaluer l’espace relatif qu’occupe chacun de ces modes de transport dans les voies de circulation par rapport à la superficie aménagée pour l’utilisation de ces modes. Nous nous sommes servis de plusieurs équations empruntées à divers domaines.

Parlez-nous de la dissertation que vous avez rédigée dans le cadre de votre programme de Honours.

Ma dissertation porte sur la création de lignes directrices pour les enquêtes sur les déplacements réalisées par téléphone intelligent. Les enquêtes sur les déplacements existent depuis les années 1950. Or, avec l’arrivée des systèmes GPS et des téléphones intelligents, il est devenu très courant de créer des applications destinées à suivre les déplacements des utilisateurs, et d’utiliser ensuite ces données pour inférer des renseignements à propos du comportement de ces utilisateurs. L’idée est de mettre au point un ensemble de recommandations pour les auteurs et les évaluateurs de la recherche en sciences sociales, d’évaluer les données signalées et de s’assurer que ces données sont comparables et complètes.

Parmi les ressources offertes sur le campus, lesquelles préférez-vous?

La Patate du Peuple est un service vraiment génial, qui donne lieu à une sorte d’entente tacite — vers 12 h 30, vous regardez votre ami et vous dites simplement : « Hé, allons manger à la Patate du Peuple. »