Carolie Delisle

Pour Carolie Delisle, le retour à l’université lui a ouvert de nouvelles possibilités dans le domaine des arts.

Comment s’est passé votre parcours universitaire?

Cela a été un véritable tourbillon. J’ai commencé par étudier les fibres et les pratiques matérielles, puis je suis passée au théâtre, où j’ai commencé à évoluer en tant qu’artiste. Trouver ma voix à travers mon art a été une expérience intense. J’ai toujours aimé collaborer et je m’efforce donc de nouer de nouvelles relations et de créer de nouveaux réseaux.

Qu’est-ce qui vous plaît dans le programme de scénographie et production?

Étudier la scénographie et la production a été une formidable expérience pour trouver des collaborateurs – à la fois des personnes avec qui je suis devenue amie et d’autres avec qui je travaille efficacement. Nos cohortes sont très petites – moins de vingt personnes – et ce sont donc les étudiants qui assurent la cohésion de l’ensemble du projet. Étant donné que les professeurs travaillent également dans le milieu, ils peuvent aussi devenir des collègues en dehors de l’université. J’ai eu de nombreuses occasions de travailler avec mes enseignants durant mon premier cycle universitaire. À Montréal, les théâtres francophones et anglophones fonctionnent différemment, et il est donc bon d’avoir des professeurs qui ont de l’expérience dans les deux camps et qui peuvent présenter des points de vue différents en classe.

Quelles sont vos activités en dehors du programme?

Je suis assistante de recherche pour Meghan Moe Beitiks dans le cadre du projet « Angles of Consequence ». Nous effectuons des recherches et réalisons des prototypes au sein de l’Institut Milieux. En tant que membre du comité de la Faculté des beaux-arts du Bureau du développement durable sous la supervision d’Alice Jarry, je travaille à l’élaboration du Plan d’action en matière de durabilité pour la faculté avec quelques autres personnes. Je travaille également à l’entrepôt de costumes du théâtre Concordia.

Quelles recherches avez-vous effectuées dans le cadre de votre programme?

L’été dernier, j’ai reçu une bourse de recherche de premier cycle de l’Université Concordia pour mener des travaux sur les politiques de développement durable dans le domaine du théâtre. Le projet initial consistait à créer une base de renseignements sur la durabilité et les ressources, car le Département de théâtre n’en avait pas. Nous avons travaillé à la modification du site Web du département afin d’y ajouter davantage de renseignements sur les pratiques durables et de le rendre plus convivial. Je reprends mes études après une carrière de dix ans dans la gestion de bases de données informatiques, et je me suis donc sentie bien placée pour mener à bien ce projet.

Qu’est-ce que cela fait de revenir à Concordia après avoir déjà forgé une carrière?

Je viens d’un milieu professionnel et j’ai donc pu cultiver des relations solides avec différents membres du corps professoral dans le cadre de mon programme. J’apprécie le fait que certains d’entre eux aient à peu près mon âge, car j’ai pu nouer des liens avec eux comme s’ils étaient des collègues. Il y avait aussi d’autres étudiants adultes dans le domaine du théâtre – nous sommes donc devenus rapidement amis et avons commencé à collaborer.