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Profil d’étudiant(e)

Chloe Marchal

Étudie au baccalauréat ès arts et au baccalauréat ès beaux-arts
Honours en anthropologie
Majeure en intermédias (vidéo, performance et arts électroniques)

« Concordia s’attache à offrir des possibilités d’apprentissage originales qui dépassent le cadre pédagogique habituel. »

Chloé Marchal est une expérimentatrice. Après avoir trouvé l’inspiration dans ses cours d’anthropologie, elle s’est lancée dans un deuxième programme en intermédias afin d’explorer la création artistique et les technologies d’intelligence artificielle. En tant que bénéficiaire d’une bourse de recherche de premier cycle 2023-2024 de l’Institut Milieux de Concordia, Chloé plonge tête première dans une recherche interdisciplinaire alliant l’art et les sciences sociales.

Pourquoi avez-vous décidé de poursuivre un deuxième programme d’études?

J’en suis à ma dernière année du programme de Honours en anthropologie, mais j’en suis à ma première année en intermédias. En anthropologie, les champs d’exploration sont très vastes, alors j’ai beaucoup travaillé sur la culture numérique et les médias visuels. C’est en suivant un cours sur l’ethnographie des médias que j’ai eu un déclic. J’ai réalisé que je voulais aussi travailler dans ce domaine; j’ai donc choisi de m’inscrire également à la majeure en intermédias.

En quoi le programme d’intermédias est-il différent du programme d’anthropologie?

J’ai toujours voulu suivre un programme d’arts, mais je n’avais pas de sujet à explorer. Mais mes cours ont été une source d’inspiration. J’ai réalisé un projet de recherche sur l’IA et son incidence sur les industries créatives. J’ai cherché à savoir ce que ressent un étudiant en arts à qui l’on annonce que l’IA va le remplacer. Dans le domaine des intermédias, j’adopte une approche très expérimentale parce que je n’ai aucune idée de la direction que prendra le projet. Je veux qu’il y ait une composante visuelle et j’organise cette semaine un atelier sur l’IA avec des étudiantes et étudiants issus de différents programmes.

En quoi consiste l’atelier que vous organisez?

Je mène ce projet dans le cadre de mon mémoire de premier cycle. Il s’agit d’un atelier interdisciplinaire permettant aux étudiants de se réunir et de parler de l’IA. Les personnes participantes viennent d’horizons divers, du génie aux beaux-arts. Nous discuterons de ce qu’est l’IA, de ce que nous en pensons et de l’image que les gens ont de l’IA dans leurs programmes d’études. Nous ne sommes pas des experts, et l’IA peut parfois sembler inaccessible lorsqu’on ne connaît pas les mathématiques qui la sous-tendent. Mais j’essaie de prouver qu’il est toujours possible d’aborder l’IA sous d’autres angles, ce qui est important compte tenu de sa viabilité sociale. En tant qu’étudiants, nous pouvons nous sentir impuissants face à l’IA, mais nous pouvons utiliser les outils qui nous ont été donnés dans le cadre de notre formation pour y réfléchir de manière critique.

Outre votre programme d’études, vous impliquez-vous dans d’autres sphères de la vie étudiante?

Je suis bénéficiaire d’une bourse de recherche de premier cycle de l’Institut Milieux. Je participe également à des événements tels que Cinema Politica, un cycle de projections et de discussions consacré aux films sociopolitiques. Lors de la dernière rencontre, Alanis Obomsawin est venue parler de cinéma. Elle est une figure emblématique du cinéma autochtone et a donné de bons conseils sur la réalisation de films – des conseils qui s’appliquent d’ailleurs également à l’anthropologie.

Je suis récemment devenue membre de l’équipe de direction de l’Association des étudiants en sociologie et en anthropologie. À ce titre, j’ai pris part aux grèves étudiantes contre l’augmentation des droits de scolarité imposées par le gouvernement du Québec aux étudiants venant de l’extérieur de la province. Nous organisons des assemblées générales au cours desquelles nous votons pour savoir si notre département participera ou non à la grève. Étant moi-même une étudiante venant de l’extérieur du Québec, j’aimerais que toutes les personnes originaires d’une autre province aient les mêmes possibilités que moi.

En quoi consistent vos activités à l’Institut Milieux?

En tant que bénéficiaire d’une bourse de recherche de premier cycle, il m’a semblé opportun de me joindre à un groupe dont les centres d’intérêt en recherche correspondent aux miens. J’ai toujours voulu me retrouver dans un environnement où plein de gens s’intéressent aux mêmes sujets que moi. À Milieux, tout le monde fait de la recherche – nous appelons cela « être dans le laboratoire ». Concordia s’attache à offrir des possibilités d’apprentissage originales qui dépassent le cadre pédagogique habituel.

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