Faye X. Sun
Étudie au baccalauréat ès sciences
Majeure en sciences environnementales
« Le programme vous aidera à comprendre qu’aucun enjeu ne se résume à un seul et unique aspect de l’environnement. »
Pourquoi avez-vous choisi le programme de sciences de l’environnement?
Au début, je voulais étudier en droit, mais après avoir suivi plusieurs cours de philosophie environnementale, j’ai compris que ce domaine était celui qui m’intéressait vraiment; je pouvais combiner ma formation en sciences humaines avec une discipline scientifique. Ma thèse visait à combler le fossé entre les connaissances du domaine social et celles du domaine de l’écologie.
Quels aspects du programme avez-vous particulièrement aimés?
Le programme est très interdisciplinaire. Il incorpore toutes les facettes de l’environnement : les aspects politique, social et économique. Nous discutons de l’influence de l’économie sur les enjeux environnementaux. J’ai suivi un cours d’écologie politique où il était question de l’ensemble des incidences sociales des enjeux environnementaux. Après avoir suivi tous ces cours, on finit par se rendre compte que toutes ces questions sont interreliées, et qu’elles doivent être abordées de concert.
J’ai vraiment apprécié le cours sur l’environnement et les peuples autochtones, qui traite des changements climatiques. Souvent, quand on étudie le climat, on n’aborde que les aspects scientifiques. Or selon moi, il est très important que les étudiants comprennent qu’au-delà de l’acquisition de connaissances scientifiques, il leur faut être capables de s’exprimer sur d’autres enjeux interreliés.
Que comptez-vous faire après l’obtention de votre diplôme?
J’envisage des études supérieures. Je prévois me pencher sur les politiques environnementales et j’espère pouvoir me servir de mes recherches afin de changer les politiques actuelles. Il existe déjà de nombreuses recherches scientifiques sur les façons de remédier à certains problèmes. Je crois que le principal obstacle à l’application de ces solutions se trouve du côté des politiques. En effet, il est très difficile de faire advenir des changements lorsque le gouvernement demeure très hésitant. Les conséquences économiques et politiques de cet immobilisme sont nombreuses; il est donc particulièrement important d’essayer de présenter les connaissances existantes de façon claire et accessible.
Quel conseil donneriez-vous aux étudiantes et étudiants qui entreprennent le programme?
Essayez d’y aller avec l’esprit ouvert, et explorez les différents domaines du programme. Le programme vous aidera à comprendre qu’aucun enjeu ne se résume à un seul et unique aspect de l’environnement. Les diplômes spécialisés nous portent souvent à voir les choses de façon étroite, mais il est très important de savoir être à l’écoute des membres des différentes cultures et des points de vue différents.
Il importe aussi de tisser des liens avec les gens et de s’impliquer. En ce moment, je travaille à l’Union des étudiants et étudiantes de Concordia en tant que coordonnatrice du développement durable. Cette expérience a été très instructive et m’a permis d’apprendre à établir des relations et à travailler au changement aux côtés d’autres personnes.