Lucinda Marshall-Kiparissis
Baccalauréat ès arts
Majeure en études des affaires publiques et communautaires et analyse des politiques
Apprentissage expérientiel
Stage« L’École des affaires publiques et communautaires est un lieu auquel je demeure très attachée, même si j’en suis éloignée aujourd’hui. »
Lucinda Marshall-Kiparissis (B.A. 2017) s’est découvert un intérêt marqué pour le service communautaire à Concordia, qui persiste jusqu’à son poste actuel de coordonnatrice des communications et de la sensibilisation au Réseau de l’Est de l’Île pour les services en anglais (REISA).
Pendant son baccalauréat en études des affaires publiques et communautaires et analyse des politiques à l’École des affaires publiques et communautaires (EAPC), Mme Marshall-Kiparissis était animatrice à CJLO, la station de radio de l’Université, où elle a mené des activités de sensibilisation sur le campus et de coordination des bénévoles. Elle a également siégé au conseil du Frigo Vert et été coordonnatrice générale de l’Union des étudiants et étudiantes de Concordia, en plus de siéger à son conseil pendant plusieurs années.
Une fois diplômée, Mme Marshall-Kiparissis est restée à Concordia en travaillant pour le syndicat des assistants d’enseignement et de recherche de Concordia (« Teaching and Research Assistants at Concordia » ou TRAC).
Au REISA, organisme qui fait la promotion des services de santé et sociaux offerts en anglais dans le Nord et dans l’Est de l’île de Montréal, elle classe les questions reçues, gère les médias sociaux et accomplit le mandat de sensibilisation auprès d’une clientèle âgée.
« J’assure aussi la liaison avec les établissements d’enseignement postsecondaire et les personnes coordonnatrices sur le terrain afin de promouvoir les stages en services de santé et sociaux dans les quartiers où REISA est présent, en plus d’encourager le travail dans ce domaine en général », explique-t-elle.
« Dans le secteur communautaire montréalais, nous travaillons avec de nombreux groupes communautaires francophones ou allophones. Ce poste m’offre la possibilité de mieux comprendre les enjeux et les défis dans cette ville d’une grande diversité et de militer pour une population de langue minoritaire. »
Quel était le meilleur aspect de votre programme d’études?
C’était le sentiment d’appartenance à une communauté que j’ai ressenti dès le début en suivant un cours offert conjointement dans lequel j’ai rencontré des étudiants du programme et pendant toutes ces heures où, réfugiée au sous-sol, je faisais de l’organisation politique ou simplement mes devoirs. L’École des affaires publiques et communautaires est un lieu auquel je demeure très attachée, même si j’en suis éloignée aujourd’hui. Je suis reconnaissante d’avoir fréquenté l’EAPC, à la fois comme espace et comme communauté.
Quels ont été les points forts de votre expérience à Concordia?
Je dois beaucoup à l’histoire institutionnelle de Concordia et à ce qu’elle m’a appris sur la vraie politique. Les origines de l’Université, qui a permis à des populations qui n’avaient pas les moyens ou les capacités de fréquenter d’autres établissements de s’éduquer, m’ont permis à mon tour de nouer des liens avec tant de gens de milieux variés, même des décennies plus tard. Ils ont profité de leur passage à l’Université pour parfaire leurs compétences et découvrir des façons de créer des communautés et des réseaux, et j’aime croire que je porte encore en moi la passion transmise par ces collègues et amis.
Avez-vous des conseils à offrir aux étudiantes et aux étudiants actuels?
Profitez pleinement de votre passage dans ces lieux en reconnaissant leur caractère unique. Apprenez à reconnaître qu’en tant qu’étudiant de l’École des affaires publiques et communautaires et, par extension, de Concordia, vous êtes un membre extrêmement important et influent de la communauté. Impliquez-vous dans ce qui vous plaira sans gêne ni hésitation.