Mia Jodorcovsky
Baccalauréat ès beaux-arts
Majeure en histoire de l’art
Mineure en sociologie
Programmes
« Concordia abrite une communauté extraordinaire, en particulier dans le domaine de l’histoire de l’art »
À titre de rédactrice en chef du Concordia Undergraduate Journal of Art History (CUJAH), Mia Jodorcovsky met en vedette les nouveaux visages de l’histoire de l’art à l’Université.
Comment se passent vos études en histoire de l’art?
Depuis mon transfert dans cette discipline, je me suis épanouie et j’ai trouvé ma voie en essayant différentes choses. J’ai pu ainsi cultiver mes centres d’intérêt et m’intégrer dans un département accueillant. En effet, le milieu de l’histoire de l’art est passionnant, abordant un mélange équilibré de sujets contemporains et historiques. Par exemple, le premier cours que j’ai suivi explorait le monstrueux féminin, en retraçant ses racines historiques jusqu’au 19e siècle et en le comparant à la manière dont les femmes se présentent dans le hip-hop.
Comment se porte la scène artistique à Montréal?
La scène artistique montréalaise est incroyablement vaste et diversifiée. Concordia est entourée d’un grand nombre de galeries et de communautés d’artistes formidables. Il nous arrive d’ailleurs de visiter des expositions durant nos cours ou de rencontrer des conservatrices et conservateurs dans le cadre de notre programme d’études, ce qui s’avère passionnant.
Quelles sont vos activités sur le campus?
Je suis rédactrice en chef du Concordia Undergraduate Journal of Art History (CUJAH). Nous publions chaque année un numéro imprimé contenant des essais d’étudiantes et d’étudiants qui sont révisés par d’autres élèves en histoire de l’art. Nous planifions également une conférence annuelle en mars, au cours de laquelle nous invitons des conférencières et conférenciers intéressants sur le campus. L’an dernier, j’ai organisé un événement avec Charmaine Nelson, historienne de l’art à l’Université du Massachusetts à Amherst. Elle a donné une conférence fascinante visant à combler les lacunes de notre système éducatif, qui passe sous silence l’histoire des Noirs canadiens. Cette année, je tiens à donner aux étudiantes et étudiants du premier cycle l’occasion de présenter leurs travaux dans le cadre de conférences. À cet effet, nous élaborons des ateliers qui préparent les étudiants à poser leur candidature à une conférence, en leur apprenant par exemple à rédiger un résumé, à créer une présentation, à faire une présentation devant un groupe, etc.
Quelles sont vos responsabilités en tant que rédactrice en chef?
Dans le cadre de mes fonctions, je gère notre équipe et j’assure la coordination avec le Département d’histoire de l’art. Nous travaillons de manière démocratique, de sorte que chaque membre de l’équipe se voit confier ses propres tâches. Nous avons constaté une forte participation en personne lors de nos activités, ce qui est formidable et gratifiant puisqu’on voit la communauté s’agrandir.
Cette année, nous avons lancé un programme de micropublication afin d’offrir de nouvelles possibilités de développement professionnel aux étudiantes et étudiants. Nous collaborons avec la Galerie VAV – la galerie d’art du premier cycle de Concordia – et nous demandons aux étudiants de rédiger des critiques d’exposition et des analyses d’œuvres d’art, et de réaliser des entrevues portant sur des œuvres particulières. Ce programme de micropublication comble le fossé entre les étudiants en histoire de l’art qui veulent écrire sur l’art et les étudiants artistes qui souhaitent que l’on écrive sur leur travail.
Que vous a apporté votre participation à la vie étudiante?
Le fait de m’impliquer a façonné mon expérience à Concordia, car il y a une foule d’étudiantes et d’étudiants motivés qui contribuent à créer un environnement stimulant et accueillant. La participation aux clubs étudiants est importante parce qu’elle permet d’acquérir des compétences professionnelles générales qui sont essentielles pour exceller à l’université et en tant que personne, comme la gestion du temps, la prise de parole en public, le travail en groupe et l’aptitude à se faire de nouveaux amis. Apprendre à rédiger des courriels et à coordonner des activités avec d’autres personnes est un autre aspect crucial du développement professionnel que j’ai surtout mis en pratique et perfectionné dans le cadre d’activités para-universitaires.