Olivier Paiement
Baccalauréat ès arts
Majeure en journalisme
Mineure en histoire
Programmes
« Mon objectif principal était de travailler dans les médias sportifs. Concordia était donc mon premier choix en raison de son programme de journalisme en anglais. »
Bien que né et élevé à Montréal, Olivier Paiement a trouvé un nouveau chez-soi sur le campus. En tant qu’étudiant en journalisme, il ne manquait pas d’occasions de s’impliquer et de sortir de sa zone de confort. Maintenant au terme de son programme, Olivier est un chef primé de la délégation francophone des Jeux de la communication de Concordia; il a par ailleurs produit une émission de rap et une baladodiffusion sportive à la station de radio étudiante CJLO, écrit plusieurs articles pour le journal The Concordian et décroché un emploi dans son domaine de prédilection.
Pourquoi Concordia?
Mon objectif principal étant de travailler dans les médias sportifs, Concordia était mon premier choix en raison de son programme de journalisme en anglais. J’étais ouvert à l’idée d’aller un jour travailler à l’extérieur du Québec, donc l’anglais était un atout indispensable. En tant que journaliste, on est plus compétent pour les entrevues et les conférences de presse si l’on connaît plusieurs langues. Venir à Concordia était une décision de carrière pour m’aider à perfectionner mes connaissances linguistiques de façon structurée sur le plan universitaire. Je savais déjà parler anglais, mais je voulais apprendre à appliquer concrètement mes connaissances.
Voulez-vous toujours aller dans les médias sportifs?
Oui, je travaille depuis un an et demi à la station de radio sportive BPM Sports, ici à Montréal. J’y ai fait des tonnes de choses différentes, notamment des médias sociaux, du journalisme et de la production. Si vous m’aviez dit, lorsque j’ai commencé l’Université, que trois ans plus tard je travaillerais dans les médias sportifs, j’aurais été très heureux.
Vous impliquez-vous dans des groupes francophones de Concordia?
Je fais partie de la délégation des Jeux de la communication de Concordia. Il s’agit d’une importante compétition interuniversitaire qui se déroule entièrement en français. C’était une excellente occasion pour moi d’étudier en anglais, mais de rencontrer d’autres étudiants francophones, de développer des compétences professionnelles en français et de rester actif sur le plan francophone au lieu de tout faire en anglais .
L’année dernière, je suis devenu l’un des trois chefs de délégation. À ce titre, on est responsable du groupe, ce qui comprend le recrutement, l’organisation des exercices et les collectes de fonds. C’était une expérience formidable parce qu’elle concilie tout ce que l’université devrait être : apprendre de nouvelles choses pour sa carrière, mais aussi s’amuser, rencontrer de nouvelles personnes et aller à des fêtes. C’est une expérience très enrichissante et toujours amusante. Nous nous réunissons tous les dimanches pour nous exercer dans un cadre agréable où l’on peut passer du temps avec ses camarades francophones de Concordia avant le début de la semaine de cours.
Utilisez-vous fréquemment les services aux étudiants?
Le fait d’aller au Centre pour étudiant·es francophones m’a beaucoup aidé cette dernière année. Je m’y rends une ou deux fois par semaine pour étudier et me détendre. C’est agréable d’être dans un environnement où il y a d’autres étudiants francophones pour faire des blagues, parler de choses et d’autres ou s’entraider. Je sens que Concordia essaie d’accueillir davantage de francophones, ce qui contribue à la richesse de la vie universitaire. On est entouré de tant de gens d’horizons différents qui parlent des langues différentes. C’est bien que l’Université reconnaisse cette diversité et permette aux gens d’en profiter.
À quels autres projets participez-vous?
Grâce aux Jeux de la communication, j’ai rencontré un étudiant en journalisme qui travaille à la relance de L’Organe, le média étudiant francophone de Concordia. L’Organe a cessé ses activités il y a quelques années, mais j’ai rejoint son conseil d’administration et nous essayons de le relancer cet automne. Nous nous concentrons sur le journalisme vidéo, afin que les étudiants puissent réaliser des projets vidéo en français. C’est très excitant et je suis heureux que nous puissions donner cette occasion à la population étudiante. Dans le marché du journalisme à Montréal et au Québec, il est essentiel de parler couramment les deux langues si l’on veut travailler dans ce domaine.
Avez-vous des conseils à donner aux étudiantes et étudiants francophones qui envisagent d’étudier à l’Université Concordia?
Venez étudier au Centre pour étudiant·es francophones et essayez les Jeux de la communication! Il y a tellement d’activités et de clubs différents dans lesquels on peut vraiment se réaliser et s’épanouir. Quand j’ai commencé il y a trois ans, j’étais plus timide et introverti. C’est gênant de se mettre en avant et de se forcer à rencontrer de nouvelles personnes, mais c’est la meilleure façon de grandir. L’université ne se limite pas à suivre des cours.
Découvrez comment réussir en tant qu’étudiante ou étudiant francophone à Concordia.