Rutvi Ajmera
Baccalauréat ès arts 2016
Honours en philosophie
Majeure en science politique
Programmes
« J’ai appris à cerner la provenance de l’information et à réfléchir à la façon dont celle-ci nous est transmise. »
Rutvi Ajmera se prépare à une carrière dans la fonction publique en explorant les fondements de la philosophie politique.
Elle étudie actuellement à la maîtrise ès arts en analyse de politiques et administration publique. Outre de lui avoir permis de développer ses aptitudes à la réflexion critique, sa double majeure lui a apporté l’expertise nécessaire à sa recherche sur les politiques.
En quoi la philosophie et la science politique se complètent-elles l’une l’autre?
La philosophie est dans tout et permet une réflexion approfondie sur des sujets précis. La science politique est quant à elle très philosophique, car elle repose sur des cadres et une analyse poussée de l’État, de notre rôle dans celui-ci et de nos motivations sous-jacentes. La philosophie m’a donc aidée à mieux comprendre la politique.
Quels aspects des études en philosophie peuvent paraître surprenants?
La philosophie, y compris la philosophie antique et postmoderne, peut être appliquée à toutes les facettes de la vie. Dans mes fonctions d’adjointe de recherche, elle m’a vraiment aidée à comprendre les gens, à me faire à l’idée que chacun a ses propres idées et croyances.
Et aussi, connaître la philosophie, ça donne un net avantage dans les jeux-questionnaires!
Quels sont vos cours préférés?
Sans aucun doute les cours d’études féministes et de relations internationales. Ils m’ont appris à aborder les enjeux d’actualité et les systèmes de pouvoir sous ces angles. J’ai aussi beaucoup aimé les cours sur l’existentialisme de David Morri, qui est mon professeur préféré avec Stephanie Paterson et Julian Schofiel du Département de science politique.
Quelles compétences uniques le programme vous a-t-il permis d’acquérir?
Un sens de l’analyse et de la réflexion critique. J’ai également appris à cerner la provenance de l’information et à réfléchir à la façon dont celle-ci nous est transmise.
Quel cheminement de carrière ou quels objectifs envisagez-vous maintenant?
Je suis intéressée par la fonction publique. J’aimerais vraiment travailler pour un ministère comme Affaires mondiales Canada ou encore pour une ambassade. Le travail auprès des gens et la résolution de problèmes m’attirent beaucoup. J’adorerais travailler pour le gouvernement du Canada à des tâches liées à la recherche, à la rédaction et à l’évaluation de politiques, ou encore à la consultation en matière de risques.
Quel conseil donneriez-vous aux personnes intéressées par des études de premier cycle à Concordia?
Je leur conseillerais de garder leur premier choix et de foncer. Inscrivez-vous là où vous le souhaitez – vous pourrez toujours changer d’idée plus tard. L’Université Concordia vous donne cette latitude.