Steffy Velosa
Baccalauréat ès sciences
Honours en sciences environnementales
« D’innombrables services sont offerts pour rendre les études plus abordables, et les professeurs prennent vraiment le temps d’encadrer leurs étudiants. »
Pourquoi avoir choisi Concordia?
J’avais entendu dire que l’expérience étudiante à Concordia était très conviviale. De plus, je souhaitais suivre mes cours dans des classes plus petites pour avoir la possibilité de mieux connaître les professeurs. Mon expérience a vraiment été à la hauteur de cette réputation.
Quel a été votre cours le plus mémorable?
J’ai vraiment aimé le cours « géomédias et géoweb ». Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre en y allant. J’ai beaucoup appris sur la cartographie en ligne et sur la façon dont elle a évolué dans les médias et sur Internet. Grâce au volet laboratoire, j’ai appris à utiliser une grande variété de logiciels de cartographie en ligne. Ce cours incitait également les étudiants à faire preuve de créativité dans leur travail.
Quels sont les projets de recherche auxquels vous avez travaillé?
Comme j’étudie au programme de Honours, je poursuis mon propre projet de recherche. Je travaille sous la supervision du Pr Jochen Jaeger, qui s’intéresse à l’écologie du paysage et à l’étalement urbain. Mon projet consiste à répertorier des corridors fauniques le long de l’autoroute 10, entre les villes de Bromont et de Magog. J’ai effectué des enquêtes sur la mortalité routière cet été, et nous surveillons la façon dont les animaux utilisent les ponceaux d’eau et les structures de traversée souterraines existantes. Le ministère des Transports du Québec a exprimé son intérêt pour la construction de dispositifs d’atténuation des risques associés à la circulation le long du tronçon d’autoroute que j’étudie. L’objectif de l’étude est donc de déterminer les endroits à prioriser pour la mise en place de ces mesures d’atténuation. Nous travaillons donc en étroite collaboration avec le ministère, ainsi qu’avec une organisation sans but lucratif appelée Corridor appalachien.
Vous aviez déjà entamé des études universitaires lors de votre arrivée à Concordia. Qu’attendiez-vous de votre nouveau programme?
J’avais fait deux années d’études en pharmacologie à l’Université McGill. L’accent était mis sur la réplication de l’ADN et la microbiologie, et j’ai réalisé que je souhaitais poursuivre des études s’inscrivant dans une perspective plus large. Je voulais étudier les phénomènes terrestres – pour moi, les questions environnementales sont une véritable passion et j’ai toujours adoré être en contact avec la nature. Je me suis rendu compte que j’étudiais dans le bon domaine, mais dans la mauvaise spécialisation : d’où le changement de programme.
Quel conseil donneriez-vous aux nouveaux venus dans le programme de sciences environnementales?
Informez-vous et documentez-vous sur le Web! Votre conseiller pédagogique vous guidera, mais vous devriez avoir une idée précise de votre parcours. Vous ne pouvez pas simplement aller le voir et attendre qu’il vous dise quoi faire. Ayez en tête ce que vous souhaitez accomplir.
Concordia vous offre de nombreuses occasions de participer à des projets de recherche, et ce, même au premier cycle! Dès votre deuxième année, commencez à établir des contacts avec les professeurs. Il y a tellement de possibilités de faire de la recherche à titre bénévole, et une fois que vous avez commencé, les perspectives deviennent de plus en plus intéressantes. De plus, vous aurez un avantage par rapport aux autres candidats si vous présentez une demande d’admission à la maîtrise – sans compter qu’il s’agit d’une expérience formidable.
Vous pouvez également faire une demande de bourse de recherche pour les étudiants de premier cycle de Concordia (CUSRA). J’en ai obtenu une l’été dernier, ce qui m’a permis de recevoir un salaire dans le cadre de ma recherche de Honours. On n’en parle pas souvent, mais si vous commencez à parler aux professeurs, ils vous indiqueront la voie à suivre.
Quels sont vos endroits favoris sur le campus?
J'adore la bibliothèque. Je la fréquentais déjà lorsque j’étudiais à McGill. Elle est tellement moderne! Chacun y trouve son compte. Il y a des salles silencieuses, et d’autres, très silencieuses, où il est même interdit de taper sur un clavier, ce qui est idéal lorsqu’on veut simplement s’installer pour lire. Elle offre juste ce qu’il faut de confort, et il y a toujours des ordinateurs très rapides à votre disposition.