Les ateliers sur l'allié ont été proposés comme un moyen de compléter/remettre en question l'approche qui se concentre sur le profilage racial.
Ces ateliers visent à créer un espace invitant et sûr pour le partage et l'apprentissage, permettant aux participants de déballer leurs privilèges et d'améliorer leur capacité à agir en tant qu'alliés éthiques. Les ateliers seront animés par Zeina Ismail Allouche et Safia Boufalaas.
Comment pouvez-vous participer? Rejoignez-nous en personne ou en ligne par inscrivez-vous à la réunion Zoom ou regardez en direct sur YouTube.
Catherine Richardson/Kineweskwêw, Ph.D., est une Métisse d'ascendance crie, gwichin et anglaise. Elle est directrice des études sur les premiers peuples à l'Université Concordia à Tiohtià:ke/Montréal. Cathy est psychothérapeute métisse en pratique privée et cofondatrice du Centre for Response-Based Practice. Catherine assure la supervision clinique des travailleurs des services humains qui viennent en aide aux peuples autochtones. Elle est titulaire d'une chaire sur les connaissances en matière de guérison autochtone à l'Université Concordia. Ses livres les plus récents s'intitulent "Facing the Mountain : Indigenous Healing in the Shadow of Colonialism Speaking the Wisdom of Our Time" et "Structural Violence Against Youth in Canada : Speaking Out and Pushing Back". Catherine s'intéresse à la promotion de la guérison, du rétablissement et du bien-être dans un esprit de dignité et de justice sociale.
Amandine Gay est cinéaste-productrice (Speak Up -2017 ; A Story of One's Own -2021), écrivaine-chercheuse (A Chocolate Doll -2021) et militante afroféministe. Afin de se réapproprier la narration comme un acte d'émancipation, elle revient à Montréal en 2022 et crée une société de production de films appartenant à des Noirs : Caïssa Productions.
Samantha Lopez Uri (elle) est une consultante en matière de lutte contre le racisme qui a eu l'occasion de diriger et de former des jeunes travailleurs sociaux dans divers contextes au cours des dernières années. Dans le cadre de sa maîtrise en innovation sociale à l'Université St-Paul, elle mène actuellement une recherche sur les perspectives des personnes racialisées sur les questions de racisme et de discrimination systémique dans la communauté québécoise. Ces engagements l'ont amenée à agir comme animatrice, coordonnatrice, assistante de recherche et conseillère sur diverses questions liées à la jeunesse, à la diversité et à l'inclusion. Née à Tiohtiá:ke (Montréal), d'origine quechua bolivienne, elle croit fermement que la guérison collective est la clé de la (ré)appropriation de nos espaces et de nos histoires.
Zeina Ismail Allouche est titulaire d'un doctorat en sciences sociales et en arts et possède plus de 25 ans d'expérience dans le domaine de la protection de l'enfance, de la violence fondée sur le genre et de la traite des enfants dans le cadre de pratiques illégales d'adoption transraciale/internationale. Elle a occupé des postes de direction au sein de nombreuses organisations internationales. Zeina a contribué à des initiatives internationales visant à promouvoir le renforcement de la famille afin d'éviter les séparations et a dirigé des initiatives intégrées de réforme du secteur de la protection de l'enfance dans de nombreux pays. Elle a collaboré avec l'université de Georgetown pour concevoir et dispenser un programme de formation de spécialistes de la protection de l'enfance axé sur la gestion interdisciplinaire et globale des cas. Elle a élaboré une politique de protection de l'enfance pour les médias (UNICEF Liban).
Conteuse et interprète d'histoire orale et d'autoethnographie, Zeina est ancrée dans les méthodologies autochtones et les pratiques de recherche décolonisées. Elle a contribué à diverses publications en faveur de la protection de l'enfance, avec un accent particulier sur la violence fondée sur le genre, l'adoption transraciale/internationale, la protection de l'enfance dans les médias et les droits des enfants privés de soins parentaux.
Safia Boufalaas
Safia Boufalaas est une professionnelle de la recherche et une doctorante. Elle s'intéresse aux questions de violence et de transgression dans le contexte des groupes criminels et plus particulièrement au concept d'identité. Dans une optique de décriminalisation, elle explore à travers des documentaires les questions de contexte socio-économique, de genre et d'identité, pour comprendre comment certaines personnes s'engagent dans cette voie. Avant de devenir chercheuse, elle a travaillé comme animatrice sociale et communautaire en France dans plusieurs contextes, notamment dans une organisation abolitionniste dont l'objectif est de soutenir les survivants de la traite des êtres humains, dans des écoles secondaires et dans des centres d'accueil pour jeunes filles à risque. Son rôle pour le CSLP est d'être un mobilisateur communautaire, elle utilise son expérience dans l'intervention sociale et son "savoir-faire" en tant que chercheuse pour examiner les relations et les tensions entre les praticiens, les théoriciens et les institutions à travers le prisme de l'éthique et d'une manière anti-extractiviste de collaborer avec les communautés (racialisées et marginalisées).