Un candidat à la maîtrise ès beaux-arts de l’Université Concordia obtient la bourse Claudine et Stephen Bronfman en art contemporain 2021
Nico Williams, candidat à la maîtrise ès beaux-arts de l’Université Concordia, et Leïla Zelli, finissante de la maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), sont les lauréats de la bourse Claudine et Stephen Bronfman en art contemporain de 2021.
Ces bourses prestigieuses, valant chacune 60 000 $ sur deux ans, sont les prix les plus généreux qui soient pour les artistes émergents au Canada inscrits à une maîtrise ou à un doctorat en beaux-arts. Elles offrent aux lauréates et aux lauréats la reconnaissance et le soutien dont ils ont besoin pour peaufiner leurs œuvres et développer leur profil de recherche-création à un point déterminant de leur carrière, c’est-à-dire lorsqu’ils quittent l’université pour entrer dans le milieu des arts professionnels.
Ces bourses sont remises annuellement à deux étudiants inscrits à une maîtrise ou à un doctorat en arts médiatiques ou visuels à la Faculté des beaux-arts de l’Université Concordia et à la Faculté des arts de l’UQAM.
Nico Williams, boursier Bronfman de Concordia pour 2021
La première chose que Nico Williams compte faire avec sa bourse est de passer à un studio plus spacieux. Cet artiste anishinaabe de la Première Nation Aamjiwnaang s’appuie sur une pratique multidisciplinaire et souvent collaborative axée sur le perlage sculptural.
« Cette bourse Bronfman est une occasion fantastique de continuer d’explorer la pratique du perlage », affirme-t-il.
« Au cours des deux prochaines années, je pourrai participer à d’importants projets collaboratifs avec une équipe de Tiohtià:ke | Montréal afin de mener davantage d’expériences et de progresser dans ma pratique artistique. Je suis vraiment enthousiaste à l’idée de ce qui m’attend. »
Dans le cadre de ses recherches et de sa pratique créative en perlage contemporain, Nico Williams a rencontré des chercheuses et chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et s’est joint à l’équipe de recherche du projet Contemporary Geometric Beadwork (« perlage géométrique contemporain »).
Avant la pandémie, ses travaux l’amenaient souvent à voyager. Il s’est notamment rendu à la Biennale de Venise, a fait le tour de l’Europe et a visité Boston et New York, où il a rencontré les membres de ce réseau de recherche international. Il a également animé des ateliers au MIT, au Collège d’art et de design de la Nouvelle-Écosse, au Centre d’art autochtone (Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord du Canada) et à l’Université Carleton.
« J’ai eu la chance de faire progresser ma pratique, de rencontrer les équipes de recherche du MIT et de suivre des études à plein temps. L’Université Concordia permet véritablement de faire progresser la carrière et la pratique des artistes », commente-t-il.
« Les professeurs m’ont beaucoup aidé à passer du point A au point B. La charge de travail était impressionnante, mais je suis très reconnaissant envers l’Université. C’est la maîtrise en beaux-arts qui m’a préparé à une pratique sérieuse en recherche-création. »
« Mes études à Concordia ont complètement transformé ma pratique »
Pendant cette période, la carrière et la pratique artistique de Nico Williams ont connu un formidable essor.
Ses œuvres ont été exposées un peu partout sur la planète et au Canada, y compris à l’Art Museum at the University of Toronto, au Musée des beaux-arts de Montréal, au Musée d’art contemporain de Montréal, au Victoria Arts Council (Colombie-Britannique), à la fondation Phi pour l’art contemporain (Tiohtià:ke), à La Guilde (Tiohtià:ke) et plus récemment dans le cadre de l’exposition solo chi-miigwech, présentée à Never Apart (Tiohtià:ke) jusqu’au 26 juin.
« Mes études à Concordia ont complètement transformé ma pratique. J’ai eu l’occasion de rencontrer de grands artistes de passage à l’Université et de leur faire visiter mon studio. Cela m’a vraiment préparé à ma carrière sur la scène artistique canadienne », relate Nico Williams.
« J’étais très réceptif à ce qu’on me disait et j’ai appliqué ces enseignements à ma pratique artistique. J’ai suivi les conseils des artistes et des membres du corps professoral pour m’aider à repousser mes limites et à progresser tout au long du programme d’études. »
Sa première sculpture publique, intitulée « Monument to the Brave » (hommage au courageux) a été commandée en 2020 par la SickKids Foundation et est maintenant exposée à l’Hospital for Sick Children de Toronto. En fait, Nico Williams raconte qu’il venait à peine de terminer et d’expédier la sculpture quand il a reçu l’appel d’Annie Gérin, doyenne de la Faculté des beaux-arts, l’informant qu’il venait de remporter la bourse Bronfman.
« Nico Williams sera un joueur à surveiller dans le monde de l’art contemporain, et cette bourse donne un nouvel élan à sa pratique artistique. Nous sommes extrêmement fiers de ses réalisations et de tout ce qu’il a accompli dans le cadre de sa maîtrise en beaux-arts », soutient Annie Gérin.
« Plus encore, la bourse Bronfman fournit aux artistes émergents comme Nico Williams et Leïla Zelli le temps et le soutien nécessaires pour élargir le profil de recherche-création qu’ils ont développé dans nos programmes. Stephen et Claudine Bronfman comprennent bien qu’il s’agit des ressources les plus précieuses à cette étape de la carrière des jeunes artistes. Je les remercie chaleureusement pour leur générosité, leur soutien indéfectible et leur confiance envers les diplômées et diplômés de Concordia et de l’UQAM. »
Anciens lauréats
Au cours des 11 dernières années, 22 autres artistes d’exception ont reçu cette bourse :
2020 : Heidi Barkun (UQAM) et Mara Eagle (Concordia)
2019 : Céline Huyghebaert (UQAM) et Madeleine Mayo (Concordia)
2018 : Frédérique Laliberté (Concordia) et Émilie Serri (UQAM)
2017 : Andréanne Abbondanza-Bergeron (Concordia) et Martin Leduc (UQAM)
2016 : Yannick Desranleau (Concordia) et Guillaume Adjutor Provost (UQAM)
2015 : Velibor Božović (Concordia) et Myriam Jacob-Allard (UQAM)
2014 : Marie Dauverné (UQAM) et Brendan Flanagan (Concordia)
2013 : Nadia Seboussi (UQAM) et Kim Waldron (Concordia)
2012 : Sébastien Cliche (UQAM) et Julie Favreau (Concordia)
2011 : Aude Moreau (UQAM) et Pavitra Wickramasinghe (Concordia)
2010 : Steve Bates (Concordia) et Véronique Savard (UQAM)
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