Le conseil d’administration approuve la nouvelle École de la santé de Concordia

Le conseil d’administration a approuvé la création de la nouvelle École de la santé de l’Université Concordia. Cette décision s’inscrit dans le virage vers la recherche en santé amorcé dans toutes les facultés. Cette initiative audacieuse aide Concordia à faire sa marque comme université nouvelle génération en lui permettant d’offrir des possibilités intégrées de formation, de découverte, d’innovation et d’engagement en matière de santé.

La décision prise par le conseil d’administration le 16 juin d’approuver le cadre de référence d’une nouvelle École de la santé interdisciplinaire est le résultat de nombreuses années de recherche et de consultation auprès des intervenants. L’initiative conçue en 2015 a été recommandée dans le cadre du vecteur stratégique « Doubler notre effort de recherche ».

« Nous savons que les universités qui n’ont pas d’école de médecine peuvent apporter une contribution essentielle dans le domaine de la santé, et l’approbation du conseil représente une étape de plus vers la concrétisation de cette vision que notre Université entretient depuis longtemps », explique Graham Carr, recteur de l’Université Concordia.

« L’École de la santé nous donne l’occasion de nous démarquer et de répondre à d’importants besoins sociaux grâce à nos activités de recherche, d’enseignement et de formation, ainsi qu’à notre capacité à collaborer avec des partenaires externes. Faire bouger les choses et exercer un impact, voilà ce qui nous motive jour après jour. Ce projet pose les jalons nécessaires à la définition et à la concrétisation d’une nouvelle mission en matière de santé à Concordia. »

Six grappes transdisciplinaires regroupées en trois pôles

L’École de la santé vise à former la prochaine génération de chercheuses et chercheurs travaillant à la croisée de différentes disciplines sur un éventail de sujets liés à la santé. Elle témoigne de l’engagement fort de l’Université en faveur des Objectifs de développement durable de l’ONU. De plus, elle permettra à Concordia de resserrer ses liens avec des organismes et partenaires externes du secteur de la santé.

Parmi les 25 unités de recherche de Concordia, neuf s’intéresse à la santé. Aussi l’école proposée s’appuiera-t-elle sur notre longue tradition d’excellence et sur la polyvalence de notre expertise en recherche.

Entre autres, elle accueillera des chercheuses et chercheurs dont les travaux novateurs en santé couvriront un éventail de domaines établis et émergents : sciences, génie, arts, design, sciences sociales, affaires et sciences humaines.

La nouvelle école s’articulera autour de six grappes transdisciplinaires définies à la suite de vastes consultations : principes fondamentaux de la biomédecine; santé préventive; santé et technologies; politique et gouvernance en matière de santé; santé et bien-être; et interventions en santé.

Ces grappes seront regroupées en trois pôles destinés à promouvoir et à faciliter la collaboration entre divers domaines : pôle de santé communautaire, pôle de recherche clinique et de prévention et pôle de recherche en sciences et génie biomédicaux. L’école fera preuve de souplesse en vue de favoriser la recherche interdisciplinaire.

L’école s’imposera comme chef de file dans les domaines de la santé communautaire, des sciences fondamentales de la santé ainsi que du développement des technologies médicales. Maintenant que la structure est approuvée, le projet prévoit un cadre pour les prochaines étapes. Celles-ci comprennent l’élaboration d’une mission et d’une vision pour l’école, de même que la nomination d’une équipe provisoire de direction qui guidera le processus.

Paula Wood-Adams, vice-rectrice intérimaire à la recherche et aux études supérieures, prendra les rênes de l’initiative avec l’aide de la vice-rectrice exécutive aux affaires académiques par intérim, Anne Whitelaw. Elle estime que les commentaires des membres de la communauté de Concordia seront indispensables pour réussir à concentrer au même endroit l’expertise considérable de l’Université dans divers domaines de recherche liés à la santé.

« La recherche est une affaire de collaboration, tout comme ce processus, explique-t-elle. Pour avoir une réelle incidence, nous demandons au milieu de la recherche d’élaborer avec nous la mission et la vision de l’école, et de participer à l’orientation des pôles. »

« Grâce à l’École de la santé, Concordia deviendra un joueur concurrentiel à l’échelle internationale dans ce domaine crucial dont les limites sont sans cesse repoussées. La collaboration nous permet de contribuer à définir l’avenir des pratiques, des politiques et des recherches en santé, au Québec et ailleurs. »

Tirer parti des ressources actuelles de la recherche en santé

La définition de la mission et de la vision servira de fondement à la nomination d’une doyenne ou d’un doyen à la tête de l’École de la santé. Cette personne relèvera du Vice-rectorat exécutif aux affaires académiques et du Vice-rectorat à la recherche et aux études supérieures; elle tirera parti de l’expertise et des capacités de recherche diversifiées de Concordia, en plus de miser sur la grande tradition de l’Université dans le domaine de la santé. Entre autres, la doyenne ou le doyen pourra tabler sur l’expertise du personnel en place de même que sur les infrastructures et les installations de pointe du Centre PERFORM.

L’école se doit d’être une référence mondiale pour ses approches novatrices en matière de recherche et de formation en santé. À cette fin, il lui faut articuler son action autour de l’amélioration de la qualité de la vie humaine et d’une conception innovante de la santé au cœur des collectivités. Selon Whitelaw trouver la bonne personne pour diriger l’initiative est à la fois une chance et un défi.

« L’approbation du conseil d’administration est un jalon important, posé grâce au travail de nombreuses personnes, explique-t-elle. Mais nous n’avons pas terminé. »

« Il nous faut maintenant trouver la bonne personne pour mener cette nouvelle initiative de transformation à bon port. Participer au processus visant à définir la vision et la mission de l’École de la santé à cette étape-ci est une expérience des plus motivantes. »

Le soutien inconditionnel de la direction de l’Université, notamment du recteur, de la vice-rectrice exécutive aux affaires académiques, de la vice-rectrice à la recherche et aux études supérieures, de tous les doyens des facultés, de la doyenne des études supérieures et de la directrice et bibliothécaire en chef, constitue un moteur important de l’École de la santé, qui pourrait devenir l’une des initiatives les plus novatrices de toute l’histoire de Concordia.

Renseignez-vous sur l’École de la santé de l’Université Concordia.

Lisez le projet d’École de la santé (en anglais).