Le Département de chimie et de biochimie de Concordia célèbre l’obtention d’importantes subventions
Un chercheur et une chercheuse du Département de chimie et de biochimie de la Faculté des arts et des sciences de l’Université Concordia ont récemment reçu d’importantes subventions. Les sommes accordées leur permettront de poursuivre leurs travaux dans le cadre de plusieurs projets, allant du dépistage des maladies au moyen de la détection biomédicale à l’amélioration de la précision des tests médicaux grâce à la nanoscience.
Marek Majewski, professeur adjoint de chimie et de biochimie, a reçu une subvention d’un montant de 275 000 $ dans le cadre du nouveau programme NOVA , financé par le Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).
« C’est en fait la première itération de la subvention, la première fois qu’elle est accordée », indique le Pr Majewski, en ajoutant que son groupe se considère chanceux d’avoir été sélectionné.
La subvention NOVA est versée aux chercheurs et chercheuses en début de carrière qui collaborent dans le cadre d’un projet de recherche. Les projets financés sont menés principalement au Québec, mais les membres des équipes de recherche collaborent avec des collègues de l’extérieur de la province.
Marek Majewski collabore avec les professeures Annie Castonguay, de l’Institut national de la recherche scientifique, à Québec, et Leyla Soleymani, de l’Université McMaster, à Hamilton, en Ontario. Le groupe s’intéresse à la conversion de l’énergie solaire et cherche à appliquer certains des composés utilisés à la détection biologique.
« Nous allons créer de nouveaux biocapteurs. Et les biocapteurs, bien sûr, sont importants parce que nous nous intéressons vivement à la détection efficace et sensible des maladies grâce aux biomarqueurs », explique le Pr Majewski.
À partir de ses recherches sur certaines protéines d’ADN et d’ARN, le groupe entend créer un système abordable et simple à utiliser qui pourra servir au diagnostic des maladies, en particulier dans les communautés éloignées et en développement.
« Nous voulons que cet outil soit aisément accessible. »
Des trousses de dépistage améliorées et de l’équipement nouveau
« Ces subventions sont très enthousiasmantes », déclare Ashlee Howarth, professeure adjointe de chimie et de biochimie, et directrice du laboratoire Howarth.
La Pre Howarth a obtenu non pas une, mais deux subventions, à commencer par une subvention Missions d’Alliance du CRSNG d’un montant de 240 000 $, en partenariat avec l’entreprise de biotechnologies montréalaise Galenvs Sciences.
« L’entreprise fabrique des trousses d’analyse d’ADN et d’ARN, ainsi que des composantes des trousses de dépistage de la COVID-19, explique-t-elle. La subvention nous permettra de travailler à l’amélioration d’une composante de ces trousses d’analyse et de développer certaines autres applications de biotechnologie que Galenvs prévoit mettre en marché. »
La scientifique a également reçu une somme de 149 000 $ du Programme de subventions d’outils et d’instruments de recherche du CRSNG, pour un projet dont elle est la chercheuse principale. Marek Majewski et John Capobianco, du Département de chimie et de biochimie, étaient codemandeurs.
« Cette subvention nous permettra de faire l’acquisition d’un diffractomètre de table à rayons X sur poudre servant à caractériser les réseaux organométalliques et les nanomatériaux. Il s’agit d’une importante pièce d’équipement utilisée pour l’analyse et le criblage à haut débit dans le cadre du processus d’élaboration de nouveaux matériaux », précise Ashlee Howarth.
Elle est reconnaissante du soutien financier fourni par le CRSNG. « C’est formidable pour nos étudiants de pouvoir acquérir de l’expérience pratique et utiliser du nouvel équipement, et d’en apprendre davantage sur la recherche à l’extérieur du milieu universitaire. »
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