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Un rapport de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain confirme l’impact économique considérable de l’enseignement supérieur

L’expansion par Concordia de l’apprentissage expérientiel et de l’École de cinéma Mel-Hoppenheim cadre avec les recommandations de l’étude
16 août 2022
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Une récente étude de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain a conclu que les universités avaient ajouté 26,2 milliards de dollars au produit intérieur brut de la ville en 2019-2020.
Une étude de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain a conclu que les universités avaient ajouté 26,2 milliards de dollars au produit intérieur brut de la ville en 2019-2020.

Un nouveau rapport publié par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain réaffirme les conclusions de son étude de 2016, à savoir que l’avantage économique apporté par l’enseignement supérieur à la ville est mesurable et substantiel.

« En contribuant au développement du capital humain par le savoir transmis à leurs diplômés et la création et diffusion de connaissances, les universités haussent la productivité de l’ensemble de la société », précisent les auteurs du document.

D’après l’étude de la chambre, intitulée La contribution des universités du Grand Montréal à l’économie du Québec, les établissements d’enseignement supérieur ont accru le produit intérieur brut de la ville de quelque 26,2 milliards de dollars en 2019-2020. Les retombées économiques liées aux dépenses des universités y ont ajouté 4,3 milliards, tandis que celles des étudiants internationaux ont atteint 3,4 milliards.

Les universités ne transmettent pas seulement le savoir. « Elles jouent également un rôle fondamental dans la création de celui-ci, en menant 40 % des activités de recherche et développement au Québec », ajoutent les auteurs du rapport.

« Le rapport de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain vient confirmer ce que nous savons depuis longtemps : d’une part, les universités montréalaises contribuent grandement à la santé économique de notre ville, et d’autre part, les recherches, les innovations et les expériences de calibre mondial que nous offrons aux étudiantes et étudiants accroissent considérablement le rayonnement international de Montréal », déclare Graham Carr, recteur de l’Université Concordia.

Contributions et retombées

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain a examiné les données de l’année universitaire 2019-2020 – soit les plus récentes disponibles –, alors que les étudiants se trouvaient encore principalement sur les campus, juste avant la pandémie de COVID-19.

Le rapport a ainsi mis à jour les principales conclusions de l’étude menée par la chambre en 2016, et ce, sous deux angles :

•       la contribution des universités, par la création et la transmission de connaissances, à la prospérité dans une société du savoir;

•       les retombées économiques liées à l’importance du bassin étudiant, notamment les étudiants internationaux, ainsi qu’aux dépenses des universités, particulièrement en matière de recherche et de développement.

Selon le rapport, plus de 173 000 étudiants vivaient dans le Grand Montréal en 2019-2020, c’est-à-dire environ 4 % de la population totale. Ce chiffre tenait compte d’une augmentation considérable du nombre d’étudiants internationaux – près de 35 % de plus – comparativement à 2014-2015.

En comptant les étudiants du premier cycle et des cycles supérieurs, les étudiants internationaux représentaient environ 18 % de la population étudiante, « proportion qui augmente fortement au sein des programmes de deuxième et troisième cycles et qui a augmenté de 3 % depuis la dernière étude publiée en 2016 ».

Principale destination canadienne pour les étudiants du monde entier, Montréal a vu sa réputation confirmée dans le palmarès 2022 des meilleures villes étudiantes publié par QS, facteur qui entre certainement en jeu. « Le Grand Montréal se démarque d’ailleurs favorablement de plusieurs autres régions du monde quant à l’attraction d’étudiants internationaux », indiquent les auteurs du rapport, qui ajoutent que ces étudiants enrichissent l’économie, notamment par leurs dépenses, par la création d’emplois qu’ils entraînent et par les impôts qu’ils paient.

L’étude souligne toutefois que même avec une augmentation de 35 %, le Québec accusait un retard par rapport à l’Ontario et à la Colombie-Britannique. Ces deux provinces canadiennes ont effet vu leur proportion d’étudiants internationaux bondir respectivement de 66 % et 44 % au cours de la même période.

Concordia a toutefois surpassé la moyenne québécoise à cet égard. Ainsi, de 2014-2015 à 2019-2020, le nombre total d’étudiantes et étudiants internationaux à l’Université a augmenté de 44,6 %. Le nombre d’étudiants internationaux aux cycles supérieurs a quant à lui grimpé de 74,6 % – voire de 81,6 % pour les doctorantes et doctorants internationaux.

Le rapport insiste sur le fait que les gouvernements doivent continuer de financer adéquatement les universités et appuyer leurs efforts pour attirer les étudiants internationaux.

« Afin de prospérer, les grandes régions métropolitaines telles que Montréal doivent pouvoir compter sur une population éduquée et disposant d’un solide bagage de connaissances. Les établissements universitaires se trouvent au cœur même du mécanisme de transmission des connaissances », est-il souligné dans le document.

« Afin de soutenir la croissance économique à long terme, le Québec doit ainsi continuer à promouvoir et soutenir ses établissements universitaires. »

Favoriser la prospérité

Les conclusions du rapport de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain accentuent la pertinence et l’opportunité de deux annonces récentes de Concordia.

Dès cet automne, l’Université offrira à chaque nouvelle étudiante et à chaque nouvel étudiant du premier cycle au moins une occasion d’apprentissage par l’expérience dans le cadre d’un cours durant ses études. Et à partir de 2025, Concordia entend offrir deux occasions d’apprentissage expérientiel aux nouveaux étudiants.

« Nous sommes résolus à doter tous nos étudiants et étudiantes des outils nécessaires pour effectuer une transition harmonieuse après l’université », affirme Graham Carr.

« Que ce soit par l’apprentissage en milieu de travail, les séjours de formation à l’étranger, la recherche, ou encore les expériences communautaires ou para-universitaires, nous entendons préparer nos étudiantes et étudiants pour l’avenir, non seulement afin qu’ils poursuivent leur propre carrière, mais aussi qu’ils tirent parti de leur talent et de leur engagement en tant que citoyens pour répondre aux besoins changeants de la société. »

De plus, l’École de cinéma Mel-Hoppenheim de Concordia, déjà l’une des principales en son genre au Canada, triplera la capacité de ses programmes de production cinématographique – soit jusqu’à 220 étudiantes et étudiants – d’ici 2024.

« L’expansion de l’École de cinéma Mel-Hoppenhein est directement liée à la formidable demande de l’industrie cinématographique et télévisuelle dont font l’objet nos étudiantes et étudiants hautement qualifiés », indique Graham Carr.

« Notre engagement au regard de l’apprentissage expérientiel et de la croissance de notre école de cinéma répond à l’appel de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain à investir de manière soutenue dans “la connaissance et le savoir” », ajoute-t-il.

« Nous sommes ainsi résolus à donner plus de valeur à la formation universitaire, et ce, au profit des étudiants comme de la société, et convaincus que cette approche favorisera par ailleurs la prospérité future du Québec et du Canada. »


Renseignez-vous sur l’
apprentissage expérientiel à l’Université Concordia et sur l’École de cinéma Mel-Hoppenheim.

 



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