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L’Université Concordia s’associe à Ericsson pour des recherches de pointe en cybersécurité

Le recours à l’intelligence artificielle et à l’apprentissage automatique permettra de sécuriser le réseau 5G
27 novembre 2023
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La vitesse et la bande passante des réseaux mobiles 5G permettent une grande variété d’applications au-delà des communications mobiles traditionnelles. Les applications inédites compatibles avec la 5G transforment ainsi des industries telles que les soins de santé, les transports et la fabrication.

La prolifération de la 5G imposera toutefois de nouvelles exigences sans précédent au réseau, ce qui entraînera des menaces complexes au regard de la cybersécurité et de la protection de la vie privée. Pour relever ces défis de front, l’Université Concordia dirigera Construire des réseaux 5G cyber-résilients et sécurisés grâce à l’automatisation et à l’IA, un nouveau projet de recherche financé par le Consortium national pour la cybersécurité (CNC) du Canada dans le cadre du Réseau d’innovation pour la cybersécurité.

Le projet est un partenariat entre Ericsson et des chercheurs de l’Université Concordia, de l’Université de Waterloo et de l’Université du Manitoba. L’étude se penchera sur la sécurité de la 5G en concevant et en mettant en œuvre des technologies capables de prévenir, de prédire, de détecter et d’atténuer les cybermenaces à l’aide de l’apprentissage automatique et de l’intelligence artificielle (IA).

L'honorable François-Philippe Champagne, ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie, a déclaré : « Dans un monde de plus en plus numérique, la confiance est essentielle pour que les Canadiens réalisent leur plein potentiel innovateur et économique. Grâce à cet investissement, le Réseau d'innovation pour la cybersécurité renforce notre écosystème de cybersécurité en favorisant les partenariats pour rapprocher les secteurs. »

Pour Chadi Assi, responsable du projet et professeur au Centre de cybersécurité, l’IA peut considérablement améliorer la sécurité des réseaux 5G, et ce, en utilisant des techniques avancées pour repérer les anomalies et y remédier.

« L’intelligence artificielle peut transformer la sécurité des réseaux 5G en repérant les modèles inhabituels et malveillants au fil du temps ainsi qu’en prenant des mesures particulières pour détecter et prévenir les attaques », explique le Pr Assi.

« Lorsqu’elle est intégrée dans un cadre de sécurité, l’IA aide à appliquer les règles de sécurité automatiquement, ce qui rend les systèmes 5G entièrement sécurisés sans intervention manuelle. »

Mourad Debbabi est doyen de l’École de génie et d’informatique Gina-Cody et directeur du Centre de cybersécurité. Il considère que le rôle de premier plan joué par Concordia dans cette initiative témoigne de son robuste profil sur le plan de la recherche et de la formation en cybersécurité.

« En tant que membre fondateur du Consortium national pour la cybersécurité, Concordia a établi une longue tradition de collaboration en matière de recherche et de développement avec des partenaires industriels. »

« Les membres de notre équipe se spécialisent dans divers domaines, dont la cybersécurité 5G, la protection des infrastructures critiques, la prévention des menaces et les opérations de sécurité axées sur l’IA ainsi que la recherche sur les vulnérabilités. »

Concordia et Ericsson ont collaboré à de nombreux projets au fil des ans, ce qui rend naturelle cette combinaison de recherche et d’expertise industrielle.

« Le Canada est un chef de file en matière de cybersécurité. De même, les chercheurs et les spécialistes d’Ericsson étudient depuis longtemps la meilleure façon d’améliorer et de sécuriser les réseaux de télécommunications », affirme Jeanette Irekvist, présidente d’Ericsson Canada.

« Nous espérons que ce partenariat avec Concordia contribuera au soutien du secteur et à l’adoption de solutions conçues au Canada. »

Le projet recevra un million de dollars du CNC sur trois ans. Des fonds de contrepartie de 1,2 million de dollars proviendront de Concordia, d’Ericsson et de l’Université du Manitoba.

De nombreux étudiants et étudiantes à la maîtrise et au doctorat de l’École de génie et d’informatique Gina-Cody prendront également part aux activités de recherche.

Une collaboration avec Deloitte pour protéger les informations numériques

Le CNC annonce par ailleurs que l’École de génie et d’informatique Gina-Cody sera l’un des principaux collaborateurs du projet Atlas. Dirigé par Deloitte, ce projet vise à créer un outil de cybersécurité conçu pour protéger les informations numériques grâce à l’apprentissage automatique et aux applications de l’IA.

La collaboration impliquera la participation de membres du corps professoral de l’école aux activités de recherche et de développement.

L’école fournira également un soutien stratégique pour l’élaboration de solutions de renseignement et offrira à ses étudiants la possibilité d’acquérir une expérience pratique dans le cadre de projets d’innovation en matière de cybersécurité et de créer un réseau avec des experts du domaine.

Une collaboration avec l’Université du Québec en Outaouais sur la cybersécurité des identités numériques

Des chercheuses et chercheurs du Centre de cybersécurité de l’Université Concordia collaboreront avec l’Université du Québec en Outaouais (bénéficiaire principal), l’Université Laval et Portage CyberTech à un projet portant sur la cybersécurité des technologies d’identité numérique.


Apprenez-en davantage sur la cybersécurité à l’Université Concordia.

 

 



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