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Un étudiant à la maîtrise et un assistant de recherche de l’Université Concordia participent à une expérience de vol parabolique avec la NASA

George Butt et Pierre-Lucas Aubin-Fournier collaborent avec l’agence spatiale pour faire progresser les techniques de manipulation des sols lunaire et martien
2 juillet 2024
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Un groupe d'hommes et de femmes souriants, vêtus de combinaisons, devant un avion portant l'inscription "G-Force-One".
De gauche à droite : Erin Rezich, Ian Haskin, Pierre-Lucas Aubin-Fournier, George Butt et QuynhGiao Nguyen.

Les occasions de prendre part aux vols en impesanteur de la National Aeronautics and Space Administration (NASA) sont plutôt rares.

Cette chance s’est pourtant présentée à George Butt, un étudiant à la maîtrise en génie électrique et informatique du Laboratoire de robotique aérospatiale de Krzysztof (Chris) Skonieczny. Krzysztof Skonieczny est professeur agrégé à l’Université Concordia et titulaire de la chaire de recherche du Canada en robotique aérospatiale (niveau 2).

En compagnie de l’assistant de recherche Pierre-Lucas Aubin-Fournier, B. Ing. (2020), M. Sc. A. (2022), George Butt a récemment participé à l’expérience Ultrasonic Blade Flight (UBF) de la NASA pour faire progresser les techniques de manipulation des matériaux constitutifs des sols lunaire et martien.

Deux hommes travaillant sur des ordinateurs et assis dans une petite cabine d'avion. George Butt (devant) et Pierre-Lucas Aubin Fournier (derrière) lors de leur vol en impesanteur, en Floride.

Lors du vol parabolique, qui a été effectué les 24 et 25 avril, une lame vibrante à ultrasons a été utilisée dans une matière simulant le régolithe, dans un contexte de simulation des environnements lunaire et martien et des conditions de microgravité. Cette expérience, qui fait partie du programme Flight Opportunities de la NASA, a été menée en collaboration avec la Zero-G Corporation, en Floride.

Les vols en impesanteur, ou vols paraboliques, consistent à recréer de brèves périodes d’impesanteur ou de gravité réduite, comme sur la Lune ou sur Mars, en effectuant une série de montées et de descentes abruptes.

L’équipe du Pr Skonieczny à Concordia a fourni le banc d’essai utilisé pour l’expérience. Ce dispositif prépare de façon autonome la matière simulant les sols, déplace la lame expérimentale à l’aide d’un bras robotique contrôlé avec précision – appelé portique cartésien – et recueille des données vidéo détaillées sur le mouvement des sols pendant l’expérience.


Selon les résultats obtenus, les données recueillies par les chercheurs figureront dans des publications à comité de lecture coécrites avec la NASA, dont Erin Rezich, ingénieure en aérospatiale et technologue en ressources spatiales du Glenn Research Center de la NASA, est l’auteure principale.

« C’est un privilège de travailler aux côtés des ingénieurs et des chercheurs de la NASA et de participer à un projet aussi déterminant pour l’exploration spatiale », affirme George Butt.

« Cette expérience a été incroyablement enrichissante et gratifiante. Je suis impatient de voir comment cette technologie pourra nous aider à retourner de façon permanente sur la Lune et, ultérieurement, à atteindre Mars. »

Le Pr Skonieczny a l’habitude de mener des expériences innovantes dans des conditions de gravité réduite. Il a déjà mené des expériences dans un contexte de vols à gravité réduite en collaboration avec le Laboratoire de recherche en vol du Conseil national de recherches du Canada, et ce, grâce à un financement octroyé par l’Agence spatiale canadienne. L’objectif était de trouver un moyen de prédire l’efficacité des astromobiles sur la Lune et sur Mars.


Apprenez-en plus sur le
Département de génie électrique et informatique de l’Université Concordia.

 

 



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