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La Galerie FOFA présente deux expositions d’œuvres immersives accompagnées de conférences sur le travail, la réutilisation et la durabilité

« Nous devons faire preuve d’intentionnalité en ce qui a trait aux dynamiques sociales et humaines et aux ressources matérielles »
21 août 2024
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A diptych image with a collage in blues on the left and on the right, a collection of scraps laid out on a piece of paper.
Image de gauche: Namazu d’Alexa Kumiko Hatanaka's Namazu, 2023. | Image de droite: Design de Pierina Corzo-Valero pour paper_work.doc, 2024.

Alors que l’été tire à sa fin, la Galerie FOFA de l’Université Concordia invite le public à prendre part à deux passionnantes expositions immersives. Trop bon pour être gaspillé et paper_work.doc (jusqu’au 6 septembre) présentent des œuvres et des programmes interactifs qui explorent les thèmes de la durabilité, de la matérialité et des dynamiques du travail.

Les deux expositions présentent un large éventail de pratiques artistiques et de dialogues qui remettent en question les modes traditionnels de création artistique et de mise en exposition. S’inscrivant dans la continuité du travail soutenu de la galerie en matière de développement durable, elles soulignent l’importance de la durabilité et d’un engagement réfléchi dans le monde de l’art, reflétant les vastes changements sociétaux ayant donné lieu à des pratiques plus écoresponsables et relationnelles.

« Les questions qui ont guidé ce projet étaient les suivantes : sur qui et sur quoi s’appuie une exposition, et comment exécuter les fonctions liées au commissariat de manière saine, éthique et soucieuse de l’environnement? », explique María Andreína Escalona De Abreu (B. Bx‑arts 2022), qui a conçu paper_work.doc. « L’une de mes réponses réside au cœur de l’exposition : nous devons faire preuve d’intentionnalité en ce qui a trait aux dynamiques sociales et humaines et aux ressources matérielles. »

Le résultat final est un hybride entre un espace de bureau et un studio de fabrication de papier où sont exposées des œuvres d’art et où se déroulent démonstrations, contributions et ateliers présentés par Eli Bjedov-Stanković, Joé Côté-R, maya rae oppenheimer, Jason Sikoak, Geneviève Wallen, Pierina Corzo-Valero, la résidence Céline Bureau, le Centre pour la réutilisation créative de l’Université Concordia, le programme de fibres et pratiques matérielles de Concordia, Recycla (anciennement CP3, le Projet plastiques précieux de Concordia) et la commissaire elle-même.

« Nous utilisons des matériaux durables tels que le papier recyclé, les plantes et les restes de laine, tout en mettant l’accent sur la transparence et les activités participatives qui invitent le public à prendre part au processus artistique », ajoute María Andreína Escalona De Abreu.

Cette intention se reflète dans la conception de l’exposition, qui comprend des panneaux en plastique recyclé, des meubles réutilisés et des adhésifs non toxiques. « Nous évoluons constamment et nous demandons toujours si nos activités sont durables au regard de nous-mêmes, du temps consacré, de nos capacités, de notre communauté et de l’environnement. »

Time Scale, 2022 de Kelly Jazvac | Photo de Paras Vijan Time Scale, 2022 de Kelly Jazvac | Photo de Paras Vijan

Célébration de la transformation créative des déchets

Too Good to Waste, commissariée par la directrice de la galerie Nicole Burisch (M.A. 2011) et exposée dans les vitrines York, explore les thèmes du travail, des soins matériels, de la réutilisation et de la durabilité. L’exposition comprend des œuvres de Adam Basanta, Ari Bayuaji, Alexa Kumiko Hatanaka et Kelly Jazvac. Chaque artiste emploie une approche novatrice pour réutiliser des matériaux et des rebuts.

« Cette exposition propose une réflexion sur la valeur de ce que nous mettons souvent au rebut ou négligeons. Elle met l’accent sur l’importance de la connaissance des matériaux et de la transformation créative, explique Nicole Burisch. En collaborant avec des artistes qui utilisent des matériaux mis au rebut, nous invitons les membres du public à reconsidérer leur relation avec les déchets et à réfléchir au potentiel que possède l’art de transformer et de revaloriser ce qui pourrait autrement être jeté. »

Viendront s’ajouter aux deux expositions diverses activités se déroulant en continu, notamment Heures de bureau de paper_work.doc, où le public pourra en apprendre davantage sur la fabrication du papier et le processus de commissariat, du mercredi au vendredi de 14 h à 18 h (sauf le 6 septembre).

Vue de l'installation paper_office.doc tandis que l'artiste Chloë Lalonde travaille dans le studio, 2024. | Photo de Paras Vijan Vue de l'installation paper_office.doc tandis que l'artiste Chloë Lalonde travaille dans le studio. | Photo de Paras Vijan

Conférences et ateliers à venir

Diverses conférences et ateliers s’échelonnant sur une semaine accompagneront les expositions, à compter du 25 août. Ils seront l’occasion d’approfondir les thèmes abordés par les deux expositions et de favoriser le dialogue entre les artistes, les commissaires et le public:

Table ronde avec Le Livart : Artistes et commissaires discuteront des thèmes du care, du développement communautaire et des pratiques durables en art. Panélistes : les artistes Béatrice Dubreuil, Isadora-Ayesha Lima et Niti Marcelle Mueth, ainsi que Geneviève Wallen, Chloë Lalonde et María Andreína Escalona De Abreu. La discussion portera sur les façons de créer des environnements artistiques faisant une plus grande place à l’intentionnalité et à la bienveillance. Le 25 août de 12 h 30 à 14 h 30.

The Gossip Monger de maya rae oppenheimer : une œuvre d’art participative qui examine la place des commérages dans les dynamiques de bureau. L’artiste recueillera et transcrira sur des bouts de papier fabriqué à la main des exemples de commérages qui constitueront un commentaire original sur la communication et ses répercussions. Le 26 août de 12 h à 18 h.

L’éthique relationnelle dans les arts avec Geneviève Wallen : cet atelier abordera la manière d’établir des relations collaboratives saines au sein des institutions artistiques. Geneviève Wallen fera état de sa pratique consistant à faire adopter des clauses de bienfaisance dans les contrats de travail et invitera les personnes participantes à élaborer leur propre clause de bienfaisance. Le 28 août de 15 h à 18 h.

Atelier de création de motifs et conférence : Jason Sikoak fera une démonstration de confection à la main de motifs Inukaluk et expliquera en quoi consistent les pratiques autochtones durables, en mettant l’accent sur les croisements entre l’art et l’environnement. Le 29 août de 15 h à 18 h.

La programmation prendra fin avec une visite guidée des deux expositions en compagnie des commissaires Nicole Burisch et María Andreína Escalona De Abreu, le 5 septembre à 16 h, suivie du finissage de 17 h à 19 h, qui marquera la clôture des expositions. S’y déroulera une célébration du travail accompli et des discussions qu’elles ont suscitées.


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. Trop bon pour être gaspillé et paper_work.doc se déroulent jusqu’au 6 septembre.

 



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