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L’Institut de recherche sur les migrations et la société de l’Université Concordia prend son envol

Le premier pôle bilingue consacré à la recherche en sciences sociales offre une perspective originale sur les moyens d’améliorer la situation des nouveaux arrivants au Québec et au Canada
12 novembre 2024
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Personnes en mouvement dans une rue animée

Bien que l’immigration ait joué un rôle central tout au long de l’histoire du Canada, le débat qui entoure cette question a atteint un point de rupture au cours des dernières années. Des informations sur les personnes migrantes et les répercussions de leur arrivée font quotidiennement la une des journaux de tous les coins du pays, et les politiques entourant leurs déplacements constituent un important point de discorde au chapitre des politiques nationales, provinciales et locales.

Le nouvel Institut de recherche sur les migrations et la société (IRMS) de l’Université Concordia a pour objectif de prendre part à ce débat en y apportant des connaissances fondées sur des données probantes; il se veut un centre interdisciplinaire favorisant des discussions éclairées sur les façons d’aider les personnes immigrantes à s’adapter à la société canadienne et à y apporter leur contribution.

« L’institut réunit sous une même bannière les grands esprits qui s’intéressent à la migration et les précieux programmes qui abordent cette question à Concordia », déclare Mireille Paquet, directrice de l’IRMS et professeure agrégée de science politique.

« Nous répondons ainsi à l’impérieux besoin de mobiliser l’expertise de l’ensemble des sciences sociales pour répondre aux questions d’ordre économique, politique, social et psychologique ainsi qu’à bien d’autres interrogations urgentes sur l’immigration, et avons pleinement conscience de l’importance de former les futurs leaders dans ce domaine. »

Une occasion sans précédent

« Actuellement, la plupart des discussions savantes sur la migration qui ont lieu au Québec se déroulent uniquement en français », observe Kassandre Thériault, coordonnatrice de l’IRMS.

« Mais l’une des grandes réalités concernant les nouveaux arrivants, c’est qu’ils font souvent leur entrée ici et repartent ensuite vers d’autres provinces. En tant que premier pôle de recherche entièrement bilingue sur les migrations au Canada, l’IRMS est particulièrement bien placé pour apporter une contribution à l’enrichissement des connaissances et à l’élaboration des politiques. Il peut également faire le lien entre les politiques d’immigration des différentes provinces et celles du gouvernement du Canada. »

L’IRMS entreprend ses activités avec une équipe de base composée de 10 membres du corps professoral dont, outre Mireille Paquet, Antoine Bilodeau, codirecteur de l’institut et professeur de science politique, Colin Scott, professeur adjoint de science politique, et Deniz Duruiz, professeure adjointe de sociologie et d’anthropologie.

L’équipe comprend également trois chercheuses de renom : Marie-Jeanne Blain, Mylène Coderre et Capucine Coustere, et d’autres viendront s’ajouter à une cohorte grandissante de personnes étudiantes.

Collaborations et partenariats

L’IRMS a déjà entrepris plusieurs prestigieux projets en collaboration avec le secteur gouvernemental et le milieu universitaire.

C’est par l’intermédiaire de l’institut que Concordia participe au projet interdisciplinaire Migrant Integration in the Mid-21st Century: Bridging Divides (« réduire les clivages : la problématique de l’intégration des personnes migrantes au milieu du 21siècle »), qui s’échelonne sur sept ans et bénéficie d’un financement du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada. Seul partenaire institutionnel au Québec, l’IRMS contribue principalement au volet citoyenneté et participation du projet : plus précisément, il s’agit d’examiner comment rendre l’immigration socialement durable et d’explorer la mise en œuvre de technologies numériques avancées.

Mireille Paquet fait également appel à l’IRMS pour soutenir son travail de mise sur pied du Réseau de recherche sur l’immigration, l’intégration et les relations interculturelles au Québec (RQ3I). Cette collaboration avec des chercheuses et chercheurs de l’Université de Montréal et de l’Université Laval vise à combler le fossé entre la recherche et les politiques publiques. Le réseau est financé par le Fonds de recherche du Québec (FRQ) et marque la première fois qu’un tel investissement est effectué pour favoriser la recherche interinstitutionnelle sur l’immigration.

Dans le cadre du projet Canada’s Changing Immigration Landscape (CCIL), l’IRMS collabore avec le Centre d’excellence sur la fédération canadienne de l’Institut de recherche en politiques publiques et avec le Centre for Migration Studies de l’Université de la Colombie-Britannique. Ensemble, ils visent à améliorer la qualité des débats sur les politiques et à enrichir les informations mises à la disposition des décideurs, des médias et de la population canadienne.

« Nous sommes enthousiastes à l’idée de travailler avec des établissements de premier plan qui s’emploient d’un bout à l’autre du Canada à améliorer la situation des immigrants, affirme Mireille Paquet. Nous connaissons une croissance rapide et sommes ravis de pouvoir bénéficier d’une grande latitude dans la conception de projets et l’établissement de partenariats, dans le but d’étudier la question de la migration selon une perspective québécoise et canadienne. »


Apprenez-en davantage sur le nouvel
Institut de recherche sur les migrations et la société de l’Université Concordia et faites connaissance avec l’équipe qui forme ce nouveau pôle de recherche.

 



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