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Une nouvelle initiative du Département de journalisme s’attache à promouvoir les occasions d’apprentissage offertes dans le secteur des médias francophones

« Notre département compte beaucoup d’étudiantes et étudiants francophones et francophiles. »
11 avril 2025
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 Un groupe de jeunes gens à qui parle un homme plus âgé dans une grande et lumineuse salle de rédaction.
« Il est important de veiller à ce que les étudiantes et étudiants francophones se sentent à leur place dans nos programmes de journalisme et que tous bénéficient d’une forme de contact avec les médias francophones du Québec », estime la Pre Amélie Daoust-Boisvert.

Une nouvelle initiative vient d’être lancée au Département de journalisme pour inciter les étudiantes et étudiants à saisir des occasions d’emploi dans le milieu journalistique francophone.

Fondé l’hiver dernier, le Club Franco s’est donné comme mission de promouvoir la pratique du journalisme en français.

Les professeures Amélie Daoust-Boisvert, Lucie Laumonier et Francine Pelletier sont à l’origine de cette initiative. La Pre Daoust-Boisvert souligne que le projet a été mis sur pied pour répondre aux besoins des étudiantes et étudiants.

« Ils faisaient souvent appel à moi et à d’autres collègues francophones pour s’enquérir des possibilités de stages et d’emplois dans les médias francophones, relate-t-elle. Ils se demandaient comment constituer un dossier de présentation en français, ou si leurs compétences en français parlé et écrit étaient à la hauteur des normes en vigueur dans les médias québécois. »

Afin de répondre à ces besoins, la Pre Daoust-Boisvert a fait équipe avec les professeures Laumonier et Pelletier pour organiser des ateliers et des sorties afin de faire découvrir aux étudiantes et étudiants des possibilités de formations et de stages en français. Certains de ces ateliers ont été organisés en collaboration avec L’Organe, le journal étudiant francophone de Concordia.

« Le français représente un atout majeur dans le milieu journalistique montréalais », note Clément Lechat (Dipl. 2e cycle 2023). Étudiant à la maîtrise en innovation numérique en études journalistiques, il a joué un rôle de premier plan dans la relance du magazine L’Organe, qui avait été mis en veilleuse ces dernières années.

« J’ai entendu beaucoup d’étudiantes et étudiants exprimer des doutes quant à leur capacité à travailler en français – même ceux dont c’est la langue maternelle. Nous disposons désormais d’une plateforme médiatique étudiante qui répond à ce besoin en aidant les étudiants à acquérir l’expérience nécessaire pour réussir sur le marché du travail à Montréal et au Québec. La maîtrise du français ouvre des portes dans des médias partout au pays et ailleurs dans le monde. »

Outre les ateliers sur le campus, la Pre Daoust-Boisvert et ses collègues ont organisé une visite de la salle de rédaction de La Presse, une activité très prisée des étudiants. Elles ont également programmé une sortie dans les studios de Radio-Canada, où les étudiants assisteront à l’enregistrement d’une émission de radio.

À La Presse, les étudiants ont eu la chance de rencontrer plusieurs journalistes et rédacteurs en chef et de découvrir les rouages internes du média francophone.

« Nous sommes à Montréal et même si vous comptez travailler dans les médias anglophones, vous devez comprendre le paysage médiatique francophone. Par ailleurs, beaucoup de nos étudiantes et étudiants sont francophones ou bilingues. Ils aspirent à travailler dans les médias francophones, mais ne savent pas trop par où commencer », fait valoir la Pre Daoust-Boisvert.

A large, bright open space with people working at desks

« Nous souhaitons que nos étudiantes et étudiants puissent réussir dans les deux écosystèmes »

À l’automne 2024, un quart des membres de l’effectif étudiant avaient le français comme langue maternelle, selon le Service de la planification et de l’analyse institutionnelles de Concordia.

« Concordia a toujours été très fière, et à juste titre, d’attirer un grand nombre d’étudiants francophones, souligne la Pre Pelletier. Nos objectifs consistent à aider les étudiants francophones et francophiles à réseauter, à leur faire connaître les activités en français offertes sur le campus et surtout, à leur faire découvrir les perspectives professionnelles qui s’offrent à eux s’ils choisissent de travailler en français après l’obtention de leur diplôme. »

Pour sa part, la Pre Laumonier signale l’importance de familiariser tous les étudiants avec les paysages médiatiques francophones et anglophones.

« Bon nombre de nos étudiants francophones et francophiles gagneraient à se constituer un dossier de présentation en français et à trouver ici même dans notre département le soutien et les ressources nécessaires pour préparer leur carrière », fait valoir la professeure.

« Les cultures journalistiques francophone et anglophone sont bien différentes, et nous souhaitons que nos étudiants puissent réussir dans les deux écosystèmes ».

Pour la suite des choses, la Pre Daoust-Boisvert et ses collègues comptent proposer des séances de consultation pour renseigner les étudiants sur les programmes du département ainsi que sur les possibilités d’emplois et de stages, le tout en français. Elles envisagent également la possibilité d’offrir un cours de journalisme dans cette langue.

« Il est important de veiller à ce que les étudiantes et étudiants francophones se sentent à leur place dans nos programmes de journalisme et que tous bénéficient d’une forme de contact avec les médias francophones du Québec, surtout s’ils ont l’intention de travailler dans le domaine du journalisme après leurs études », conclut la Pre Daoust-Boisvert.
 

Apprenez-en plus sur le Département de journalisme de l’Université Concordia.



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