Comment un organisme réagira-t-il à la réorganisation de ses gènes?
Je m’appelle Vincent Martin et je me sers de la biologie synthétique pour inventer des solutions de rechange aux produits pétrochimiques.
Je m’appelle Vincent Martin et je me sers de la biologie synthétique pour inventer des solutions de rechange aux produits pétrochimiques.
À titre de chercheur au Centre de biologie synthétique appliquée, j’explore la possibilité d’utiliser les microbes comme de petites usines écologiques capables de convertir des sources de carbone simples en bioproduits comparables aux carburants et aux produits pharmaceutiques.
Je suis microbiologiste de formation, mais des préoccupations d’ordre environnemental m’ont amené à étudier la biologie synthétique. J’allie les principes scientifiques à ceux du génie pour concevoir et élaborer de nouveaux systèmes biologiques, ce qui me permet de créer des produits plus écologiques, plus efficaces ou meilleur marché qui sont bénéfiques à la société.
Avec mon équipe de recherche et me servant de matériel spécialisé à la fonderie de génomes de Concordia – la seule installation du genre au Canada – je m’attache à inventer une nouvelle méthode de production d’opium synthétique destiné à l’élaboration d’analgésiques et d’autres médicaments. Pour moi, la nécessité de mettre au point des solutions pérennes afin de remplacer les produits pétrochimiques est une évidence.