Pour survivre aux changements climatiques, nous devons révolutionner l’agriculture
Mes travaux sur la croissance des plantes pourraient faciliter le développement de cultures plus durables et au rendement plus élevé.
L’agriculture est une des principales industries du Canada. Pour faire face aux changements climatiques, il nous faut des cultures plus durables.
Mes travaux portent sur les mécanismes moléculaires régissant la croissance des plantes. Je m’intéresse en particulier aux stomates, qui forment l’interface cellulaire entre la plante et l’atmosphère.
Le nombre et la distribution des stomates à la surface des feuilles ont une forte incidence sur l’efficacité de la photosynthèse et la façon dont les plantes utilisent l’eau.
C’est en effet par les stomates que les végétaux absorbent le dioxyde de carbone nécessaire à la photosynthèse. Durant ce processus, elles libèrent des molécules d’eau.
Il est essentiel de comprendre cette relation pour concevoir un avenir où les cultures seront plus robustes et durables.
Je m’appelle Jin Suk Lee et je suis professeure adjointe au Département de biologie ainsi que titulaire de la chaire de recherche de l’Université Concordia en phytologie et en biotechnologie.