Preventative Health Awareness Month: Sleep and Exercise
Sleep loss is common in our 24/7 modern society. There's growing evidence to suggest that inadequate sleep is linked to a whole host of health-related risks (for example, diabetes, hypertension, obesity, etc.) as well as learning and memory challenges. Many things can contribute to a lack of sleep in otherwise healthy individuals. Work schedules, stress and lifestyle factors affect the amount of sleep we get.
Little is known about the effects of complementary factors on sleep. A recent study in the Concordia University, School of Health, sleep lab by Mograss and colleagues, tested the idea that a single bout of exercise (cycling) and a daytime power nap may have synergistic, complementary effects on memory in young, healthy adults. Their results showed a synergistic effect between exercise and sleep, whereby a brief bout of exercise plus a nap improves memory over exercise or napping alone. These authors went on to suggest that exercise and sleep may not be independent factors operating upon memory individually but rather work together to enhance memory performance.
Having explored the effects of combining a short period of sleep (a nap) and exercise on memory, they are now evaluating the combination of sleep and exercise on memory in the context of a whole night of sleep, using an ecological relevant paradigm. The protocol consists of restricting sleep to less than the average 8 ½ hr/night of sleep to determine if exercise would compensate for a few hours of sleep loss.
The preliminary results from the sleep lab show that exercise did appear to compensate memory in the group who slept less compared to those who slept less but did not exercise. And, more importantly performance on the memory task in those with less sleep who exercised was comparable to that of the average sleepers. This suggest that exercise may be able to preserve memory in people with less sleep.
These projects pave the way for the development of innovative approaches to promote cognitive health in individuals with short sleep due to lifestyle factors or health related problems such as sleep disorders.
La perte de sommeil est fréquente dans notre société moderne, qui fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. De plus en plus de preuves suggèrent qu'un sommeil inadéquat est lié à toute une série de risques liés à la santé (par exemple, le diabète, l'hypertension, l'obésité, etc.) ainsi qu'à des problèmes d'apprentissage et de mémoire. De nombreux facteurs peuvent contribuer à un manque de sommeil chez des individus qui sont autrement en bonne santé. Les horaires de travail, le stress et les facteurs liés au mode de vie influencent la durée du sommeil.
On sait peu de choses sur les effets des facteurs complémentaires sur le sommeil. Une étude récente menée par Mograss et ses collègues dans le laboratoire de sommeil de l'École de santé de l'Université Concordia a testé l'idée qu'une seule séance d'exercice (vélo) et une sieste de jour peuvent avoir des effets synergiques et complémentaires sur la mémoire chez de jeunes adultes en bonne santé. Leurs résultats ont montré un effet synergique entre l'exercice et le sommeil, une brève séance d'exercice et une sieste améliorant la mémoire par rapport à l'exercice ou à la sieste seuls. Les auteurs ont ensuite suggéré que l'exercice et le sommeil ne sont peut-être pas des facteurs indépendants qui agissent individuellement sur la mémoire, mais qu'ils agissent plutôt ensemble pour améliorer les performances de la mémoire.
Après avoir étudié les effets de la combinaison d'une courte période de sommeil (une sieste) et de l'exercice sur la mémoire, ils évaluent maintenant la combinaison du sommeil et de l'exercice sur la mémoire dans le contexte d'une nuit entière de sommeil, à l'aide d'un paradigme écologique pertinent. Le protocole consiste à restreindre le sommeil à moins de 8 ½ heures par nuit en moyenne afin de déterminer si l'exercice compenserait une perte de sommeil de quelques heures.
Les résultats préliminaires du laboratoire du sommeil montrent que l'exercice semble compenser la mémoire dans le groupe qui a moins dormi par rapport à ceux qui ont moins dormi mais n'ont pas fait d'exercice. Et, plus important encore, les performances de la tâche de mémoire chez les personnes qui dorment moins et qui font de l'exercice sont comparables à celles des dormeurs moyens. Cela suggère que l'exercice physique peut être en mesure de préserver la mémoire chez les personnes qui dorment peu.
Ces projets ouvrent la voie au développement d'approches innovantes pour promouvoir la santé cognitive chez les personnes qui dorment peu en raison de facteurs liés au mode de vie ou de problèmes de santé tels que les troubles du sommeil.