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« J’ai trouvé ma place à Montréal », affirme l’épidémiologiste et diplômé de l’Université Concordia Herak Apelian

Le dynamisme de la ville, ses droits de scolarité abordables et sa culture bilingue ont incité l’ancien étudiant international à devenir résident permanent
18 décembre 2023
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Un portrait d'un homme souriant, portant une chemise, un cardigan et des lunettes Si les droits de scolarité abordables et les possibilités de recherche intéressantes ont d’abord retenu Herak à Montréal, il affirme que son attachement à la ville est davantage lié à sa culture et à sa diversité uniques.

Élevé au Liban, le diplômé de l’Université Concordia Herak Apelian (B. Sc. 2011) a appris le français dès la maternelle. Mais c’est une collègue de travail, infirmière de nuit à l’Hôpital général juif de Montréal, qui l’a initié à certaines des expressions locales les plus pittoresques.

« C’est amusant, en fait. Nous avons imprimé toute une liste d’expressions québécoises et avons passé en revue celles qui étaient courantes », explique Herak, ancien coordinateur des urgences de l’hôpital.

« De nombreuses expressions sont venues de cette journée où nous avons parcouru la liste. »

« L’une de mes préférées est "Bof!". C’est si court et ça en dit tellement. »

Du Liban à Concordia

Herak Apelian a déménagé au Québec en 2009 pour étudier à Concordia en vue d’obtenir un diplôme de premier cycle. Sa famille l’a encouragé à poser sa candidature dans trois villes où il avait déjà des racines et des relations. Mais c’est la nature bilingue de Montréal qui l’a convaincu.

« C’était une décision familiale. Il y avait les moyens, le soutien et l’idée qu’étudier en dehors du Liban offrirait plus d’opportunités pour l’avenir. »

« Je suis bilingue, le système est bilingue – c’était donc idéal de continuer ici. »

Herak a terminé son diplôme de premier cycle en biologie à Concordia en 2011. Il est également diplômé du Collège Loyola pour la diversité et la durabilité de l’Université, avec une mineure en diversité et monde contemporain. 

Une carrière en santé publique

Il a travaillé à l’Hôpital général juif durant cinq ans, jusqu’à ce qu’il soit en mesure d’obtenir le statut de résident permanent. Il explique que les droits de scolarité abordables dont bénéficient les résidents lui ont permis de poursuivre des études supérieures à l’Université McGill.

« Au cours de mes études supérieures, j’ai commencé à m’intéresser à la santé sexuelle et à la recherche sur le VIH au niveau de la population. C’est ce que j’ai fait pendant plusieurs années. Puis, en 2022, j’ai eu l’occasion de me joindre à l’Agence de la santé publique du Canada [ASPC]. »

Herak travaille dans la section de surveillance améliorée du VIH et de l’hépatite C de l’ASPC, au sein d’une équipe qui mène des enquêtes biocomportementales auprès des populations clés.

Il note que ses compétences linguistiques se sont avérées un atout indéniable au moment d’obtenir son diplôme et de trouver un emploi. 

Faire sa place, à Montréal

En tant que chercheur professionnel, Herak Apelian s’appuie sur des données probantes. Il n’est donc pas étonnant qu’il s’interroge sur le bien-fondé des récentes propositions de hausse des droits de scolarité pour les étudiants de l’extérieur du Québec et de l’étranger.

« Tout d’abord, je ne suis pas certain qu’il s’agit d’une décision fondée sur des données probantes, déclare-t-il. Ce qui est malheureux, parce que nous allons perdre beaucoup de personnes qui pourraient venir ici et y rester. »

Il souligne également que les étudiants internationaux peuvent contribuer activement à la société, qu’ils restent ou non au Québec après l’obtention de leur diplôme. 

« Le parcours des étudiants étrangers peut prendre toutes sortes de formes », note-t-il.

« Même si vous partez, vous conservez certains liens. Que vous travailliez en milieu universitaire, dans la recherche ou ailleurs, vous maintenez les liens que vous avez créés dans l’endroit où vous avez suivi votre formation. »

« Tout ce potentiel va être perdu ou diminué. »
 

Si les droits de scolarité abordables et les possibilités de recherche intéressantes ont d’abord retenu Herak à Montréal, il affirme que son attachement à la ville est davantage lié à sa culture et à sa diversité uniques.

« Tout le monde dit que Montréal est différente, et c’est ce que je ressentais. À chaque étape de mon parcours, j’ai eu la chance de rencontrer des gens que j’adore. »

« J’ai des amis québécois, des Montréalais d’origine polonaise, vietnamienne… c’est un mélange de tout. Je pense que c’est la diversité et le caractère dynamique de Montréal – par ailleurs une ville où il fait bon vivre – qui m’ont incité à rester. »

« J’ai trouvé ma place à Montréal. »

 

 

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