Un exploit d’une grande complexité
La devise du Club spatial de Concordia, ad astra per doctrinam – ou « vers les étoiles par l’enseignement » –, incarne bien cette passion pour le cosmos, guidée par la science, qui a inspiré des générations d’astronautes, d’ingénieurs, d’astronomes et de personnalités du monde de l’astrophysique, de Carl Sagan à Neil deGrasse Tyson. Or, la différence entre l’adepte ordinaire de Star Trek et l’association étudiante de quelque 200 membres reste que ces derniers sont de véritables scientifiques fuséologues. La fusée porte-étendard du groupe s’appelle StarSailor.
André Ouellet n’accepte pas toutes les demandes que lui présentent les organisations étudiantes. Toutefois, le projet du Club spatial de Concordia a capturé son imagination, et ce, dès le début – « Wow! », se rappelle-t-il s’être dit. « C’est super! C’est en plein dans mes cordes. Je crois avoir la capacité de changer un peu les choses pour ces étudiants, tout en leur permettant de gagner en confiance. Ce qu’ils réussissent à accomplir est d’une grande complexité. »
M. Ouellet est entré au service de Swagelok Québec en 1994. Il venait tout juste de terminer l’université en pleine période de récession. Il a d’abord travaillé comme représentant technique, puis a gravi les échelons. En 2000, il a quitté Swagelok pour un poste de directeur régional des ventes pour ce qu’on appelait à l’époque Gaz Métro, fonction qu’il a occupée jusqu’en 2008. Puis, il a réintégré Swagelok à titre de vice-président – Ventes et marketing avant de devenir directeur général, et enfin président.
Le groupe qu’il dirige est un distributeur indépendant et un concepteur de solutions sur mesure – soit des produits, des assemblages et des services pour systèmes fluides – destinées à une variété de secteurs, du pétrole et du gaz à l’industrie chimique et pétrochimique en passant par les semiconducteurs et le transport. Issue de la société du même nom dont le siège social est situé aux États-Unis, l’entreprise mène des activités dans le monde entier.