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Un ancien joueur des Stingers redonne à l’Université Concordia en versant un don de 100 000 $ au profit des étudiants-athlètes

« Le sport nous permet de renforcer notre leadership », affirme le conseiller en placement Al Fiumidinisi
28 juin 2024
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Par David Silverberg


Homme aux cheveux foncés, vetu en habit marin avec chemise blanche et une cravate bleue « Concordia formait une communauté exceptionnelle animée d’un grand esprit de solidarité », se rappelle Al Fiumidinisi.

Pour Al Fiumidinisi, être étudiant-athlète n’a pas été de tout repos. En effet, cette expérience impliquait une pression financière que peu d’étudiants ont connue.

« Les étudiants-athlètes doivent payer leurs frais de subsistance, car beaucoup d’entre eux viennent de l’extérieur du Québec », note Al Fiumidinisi, qui a été receveur éloigné au sein de l’équipe masculine de football des Stingers de Concordia à la fin des années 1980. « Pour les athlètes pratiquant un sport comme le football, les dépenses peuvent être particulièrement élevées puisqu’ils doivent manger beaucoup plus que la plupart des autres étudiants. Et c’est sans compter les droits de scolarité et les manuels. C’est dur. »

Al Fiumidinisi, aujourd’hui conseiller principal en placement à la Banque CIBC à Montréal, a récemment fait un don de 100 000 $ à l’École de gestion John-Molson dans le cadre de la Campagne pour Concordia : Place à la nouvelle génération. Chaque année, au cours des dix prochaines années, ce don permettra d’offrir une bourse d’études de 5 000 $ à une étudiante-athlète ainsi qu’à un étudiant-athlète.

« Concordia formait une communauté exceptionnelle animée d’un grand esprit de solidarité, et je n’ai que du bien à dire de mon passage à l’Université. Je me suis rendu compte que de nombreux étudiants n’avaient pas la même chance que moi en matière de finances, explique Al Fiumidinisi, ajoutant que le sport peut représenter un véritable levier pour les étudiantes et étudiants désireux d’améliorer leur sens des affaires.

« Le sport nous permet de renforcer notre leadership et nous apprend à travailler en équipe. D’ailleurs, vous constaterez que dans de nombreux secteurs d’activité, les chefs d’entreprise ont souvent eu un parcours sportif », observe-t-il.

L’ancien athlète continue de suivre les compétitions des Stingers au fil des saisons. « Si une équipe participe aux séries éliminatoires, j’essaie de trouver le temps de voir comment elle se débrouille », ajoute-t-il.

Un goût marqué pour le sport et les activités de plein air

Portrait d'un homme aux cheveux bruns souriant Al Fiumidinisi était receveur éloigné au sein de l’équipe de football des Stingers de Concordia à la fin des années 1980.

Al Fiumidinisi a grandi près de Churchill, au Manitoba, où il partait souvent en randonnée dans les forêts avoisinantes avec ses frères et sœurs et ses amis. Pour lui, faire de l’exercice en plein air allait de soi.

Lorsqu’il a déménagé à Montréal à l’âge de 15 ans, il a immédiatement été attiré par le sport et s’est passionné pour le baseball, le soccer, le basketball et, surtout, le football. « J’aimais l’aspect compétitif du sport et le fait que le football soit vraiment un jeu de réflexion », se souvient-il.

Al Fiumidinisi est entré à Concordia en 1984 pour poursuivre une majeure en comptabilité, mais s’est rendu compte que ce programme ne lui correspondait pas. « Un ami m’a conseillé de suivre des cours de finance, ce que j’ai fait, et j’ai eu un déclic », se remémore-t-il. L’obtention d’un diplôme en finance cadrait davantage avec son objectif : gérer les portefeuilles de Canadiens à hauts revenus.

« Après mes études à Concordia, j’avais confiance en mes capacités et lorsque j’ai passé une entrevue d’embauche à Dominion Securities, j’ai su que c’était l’emploi idéal pour moi », relate-t-il. Il a passé 19 ans à Dominion Securities, aujourd’hui appelée RBC, avant d’obtenir un poste similaire à la Banque CIBC.

Le travail caritatif d’Al Fiumidinisi va au-delà de son soutien à Concordia. Il y a vingt ans, il a constitué un fonds de dotation à l’Hôpital de Montréal pour enfants. « Lorsqu’on a les moyens de donner au suivant, il faut le faire. L’action philanthropique a toujours été importante à mes yeux », affirme-t-il.



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