Pour Al Fiumidinisi, être étudiant-athlète n’a pas été de tout repos. En effet, cette expérience impliquait une pression financière que peu d’étudiants ont connue.
« Les étudiants-athlètes doivent payer leurs frais de subsistance, car beaucoup d’entre eux viennent de l’extérieur du Québec », note Al Fiumidinisi, qui a été receveur éloigné au sein de l’équipe masculine de football des Stingers de Concordia à la fin des années 1980. « Pour les athlètes pratiquant un sport comme le football, les dépenses peuvent être particulièrement élevées puisqu’ils doivent manger beaucoup plus que la plupart des autres étudiants. Et c’est sans compter les droits de scolarité et les manuels. C’est dur. »
Al Fiumidinisi, aujourd’hui conseiller principal en placement à la Banque CIBC à Montréal, a récemment fait un don de 100 000 $ à l’École de gestion John-Molson dans le cadre de la Campagne pour Concordia : Place à la nouvelle génération. Chaque année, au cours des dix prochaines années, ce don permettra d’offrir une bourse d’études de 5 000 $ à une étudiante-athlète ainsi qu’à un étudiant-athlète.
« Concordia formait une communauté exceptionnelle animée d’un grand esprit de solidarité, et je n’ai que du bien à dire de mon passage à l’Université. Je me suis rendu compte que de nombreux étudiants n’avaient pas la même chance que moi en matière de finances, explique Al Fiumidinisi, ajoutant que le sport peut représenter un véritable levier pour les étudiantes et étudiants désireux d’améliorer leur sens des affaires.
« Le sport nous permet de renforcer notre leadership et nous apprend à travailler en équipe. D’ailleurs, vous constaterez que dans de nombreux secteurs d’activité, les chefs d’entreprise ont souvent eu un parcours sportif », observe-t-il.
L’ancien athlète continue de suivre les compétitions des Stingers au fil des saisons. « Si une équipe participe aux séries éliminatoires, j’essaie de trouver le temps de voir comment elle se débrouille », ajoute-t-il.