Skip to main content

Grand Concordien : Cuckoo Kochar, promoteur immobilier socialement responsable

« Il est extrêmement gratifiant de rassembler des gens pour travailler à des projets porteurs d’avantages économiques et sociaux »
10 juillet 2024
|
Par Ian Harrison, B. Comm. 2001


Photo d'un homme aux cheveux foncés devant un fond gris-bleu. Il porte une chemise rayée sous un blazer noir avec une feuille d'érable dorée sur le revers. À Concordia, Cuckoo Kochar et le Conseil indien pour les relations culturelles ont fait équipe en 2021 et cofinancé l’établissement d’un nouveau poste d’enseignement à l’École de génie et d’informatique Gina-Cody

Tout au long de sa fructueuse carrière d’ingénieur et de promoteur immobilier, Cuckoo Kochar, M. Sc. A. 1978, a été habité par un sentiment de reconnaissance envers le Canada, qui lui a ouvert des portes lorsqu’il a immigré de l’Inde.

Le président et fondateur de DCR Phoenix Group, établi à Ottawa, a entrepris sa carrière en tant que concepteur de projet et ingénieur de chantier au Québec, prenant part à des réalisations comme l’installation du système hydraulique de l’aéroport de Mirabel et le développement de l’infrastructure de Mercier, ville de la banlieue sud-ouest de Montréal.

Cuckoo Kochar s’établit à Ottawa en 1977 et met son expérience à contribution dans le cadre de divers projets de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Au bout de plus d’une décennie à des postes de direction au sein de la SCHL, il fonde sa propre entreprise.

L’entreprise de Cuckoo Kochar a prospéré depuis et exerce aujourd’hui ses activités dans les secteurs de la construction, de la gestion de propriétés, du développement commercial et locatif et de la fourniture de bois franc et de granit, pour ne nommer que ceux-là. La durabilité et l’efficacité énergétique ont acquis une importance primordiale pour la croissance de l’entreprise, et c’est le fils de Cuckoo Kochar, Rahul, qui est responsable de cet aspect.

C’est à DCR Phoenix que l’on doit le premier ensemble résidentiel carboneutre à Ottawa. DCR Phoenix s’est associée à une entreprise autochtone du Nunavut en vue de la construction d’un centre de soins de santé de 100 millions de dollars à Ottawa, qui desservira les territoires nordiques.

En 2013, Cuckoo Kochar est son entreprise ont fait don de 1,2 million de dollars à la Faculté de génie et de design de l’Université Carlton. Cette contribution a permis d’établir les bourses de la famille Kochar, qui serviront à soutenir les étudiantes et étudiants indiens qui obtiennent des résultats exceptionnels en génie et en architecture.

À Concordia, Cuckoo Kochar et le Conseil indien pour les relations culturelles ont fait équipe en 2021 et cofinancé l’établissement d’un nouveau poste d’enseignement à l’École de génie et d’informatique Gina-Cody. Le premier chercheur invité, Rajiv Gupta, était un professeur chevronné qui enseignait à l’alma mater de Cuckoo Kochar en Inde — le prestigieux Birla Institute of Technology and Science de Pilani, au Rajasthan.

« Il est extrêmement gratifiant de rassembler des gens pour travailler à des projets porteurs d’avantages économiques et sociaux pour le Canada, affirme Cuckoo Kochar. J’espère que cette initiative incitera d’autres personnes à devenir des ambassadeurs et à redonner à la communauté. »

Quels sont les points forts de votre parcours universitaire à Concordia?

Pleinement investi dans la rédaction de ma thèse, j’occupais un emploi à temps plein tout en suivant des cours du soir en tant qu’étudiant à temps partiel. Les interactions avec les professeurs étaient très personnalisées, ce qui créait un environnement d’apprentissage accueillant. Le mentorat du PM.S. Nasser, mon directeur de thèse, m’a été d’une aide inestimable.

Dans l'ensemble, je dirais que mon expérience à Concordia a été transformatrice, offrant une rare combinaison de rigueur théorique et d’applicabilité dans le monde réel.

Quels sont certains des facteurs qui ont contribué à votre réussite?

J’ai toujours eu la fibre entrepreneuriale et été prêt à prendre des risques. Quand j’ai mis sur pied mon entreprise, j’ai essayé d’embaucher les éléments les plus talentueux, puis de bien les traiter pour qu’ils se sentent partie prenante de notre réussite. Je ne perds pas d’employés. Ils restent parmi nous parce que nous en prenons soin. Nous leur offrons de bons salaires et de bons avantages sociaux.

Quel conseil auriez-vous à donner aux étudiantes et étudiants qui voudraient suivre vos traces?

Il est très important de cultiver de bonnes relations avec des partenaires talentueux et d’instaurer une relation de confiance tout en travaillant à un objectif commun. Le projet de soins de santé que notre entreprise a entrepris à Ottawa avec notre partenaire au Nunavut en est un bon exemple.

Il y a un énorme travail d’équipe en coulisses et beaucoup de planification, de travail acharné et de patience. Et les relations sont au cœur de ce processus. Lorsque les projets prennent enfin forme, tout le monde y gagne et c’est incroyablement satisfaisant.

Comment vous sentez-vous d’avoir été nommé Concordien d’exception?

C’est vraiment fantastique. Vous savez, je suis certain que d’autres personnes ont accompli bien plus que moi. Je suis donc vraiment heureux qu’on ait choisi de me féliciter ainsi. C’est également très gratifiant de se sentir apprécié, surtout si l’on considère que cela fait 50 ans que je me suis inscrit à Concordia. Le fait de savoir que mon alma mater reconnaît mes contributions me remplit de satisfaction.

Tirez fierté de nos Grandes Concordiennes et Grands Concordiens !



Retour en haut de page

© Université Concordia