Le nouveau don de 540 000 $ de la Fondation Doggone porte à 3 millions de dollars son soutien total à la Faculté des beaux-arts de l’Université Concordia
Réputée mondialement, la Faculté des beaux-arts de l’Université Concordia a célébré un événement marquant le 14 novembre en annonçant l’octroi d’un don de 540 000 $ de la Fondation Doggone.
Cette généreuse contribution à l’appui de la Campagne pour Concordia : Place à la nouvelle génération permettra de créer le Laboratoire de conservation critique Elspeth-McConnell, nommé en l’honneur de la défunte bienfaitrice de la fondation, collectionneuse d’art et mécène culturelle de longue date.
Le dévouement de la Fondation Doggone à l’égard de Concordia s’étend sur plus d’une décennie. Ce dernier don s’ajoute à ses contributions précédentes, dont un versement de 2 millions de dollars en 2021 pour financer les occasions d’apprentissage expérientiel offertes aux étudiantes et étudiants en beaux-arts.
Par ce nouveau don, la fondation perpétue son engagement en faveur de la formation pratique et fournit des ressources inestimables aux futurs conservateurs, chercheurs et artistes.
Organisée au pavillon intégré Génie, informatique et arts visuels du campus Sir-George-Williams, l’annonce du don a réuni plusieurs invités de marque, dont les dirigeants de la Fondation Doggone Paul Marchand et Susan Avon, le recteur Graham Carr et des membres de la Faculté des beaux-arts.
« L’octroi de ce don survient à un moment particulièrement opportun »
La doyenne Annie Gérin a amorcé son allocution d’ouverture en souhaitant la bienvenue aux personnes présentes et en situant le contexte de l’annonce. Elle a expliqué en détail en quoi le Laboratoire de conservation critique Elspeth-McConnell deviendrait un centre vital pour les études muséologiques en offrant l’espace et les ressources de pointe nécessaires pour permettre aux étudiants d’explorer de nouvelles perspectives, techniques et technologies dans le domaine de la conservation.
« L’octroi de ce don survient à un moment particulièrement opportun, puisque nous nous apprêtons à lancer, à l’automne 2025, un nouveau programme de certificat d’études supérieures en études et pratiques muséales. Celui-ci permettra d’augmenter le nombre de cursus que nous proposons ainsi que d’enrichir l’environnement d’apprentissage de nos étudiantes et étudiants », a annoncé Mme Gérin.
« Ce programme sera le tout premier du genre au Québec. Étant moi-même historienne de l’art et conservatrice, je souhaitais sa création et j’y ai travaillé pendant des décennies. »
Dans son allocution, Graham Carr a exprimé sa profonde gratitude à la Fondation Doggone pour son soutien continu.
« Paul Marchand et Susan Avon continuent d’honorer Elspeth McConnell par leur travail réfléchi, pertinent et visionnaire, a déclaré le recteur. Ce dernier don porte à plus de 3 millions de dollars la somme totale que la fondation a versée à Concordia. Il s’agit d’un partenariat aux retombées extraordinaires qui profite aux beaux-arts tant à Concordia qu’au Québec et au Canada tout entier. »
« Un espace de collaboration, d’exploration et d’innovation »
Dans le cadre de l’événement, un hommage a été rendu à la regrettée Elspeth McConnell, dont on donnera le nom au nouveau laboratoire en reconnaissance de son action philanthropique et de sa contribution aux arts.
« Nous sommes honorés que le nouveau laboratoire soit nommé à la mémoire d’Elspeth McConnell, dont la passion pour les arts et l’épanouissement des jeunes artistes et érudits a laissé un héritage durable », a commenté Susan Avon, directrice de la Fondation Doggone.
Après l’annonce, Annie Gérin a animé une table ronde réunissant trois professeures et historiennes de l’art – Alice Ming Wai Jim, Michelle McGeough et Joana Joachim –, qui ont exploré le potentiel transformateur du Laboratoire de conservation critique. Les panélistes ont discuté des effets positifs du nouvel espace sur les méthodes d’enseignement et les pratiques de recherche ainsi que sur l’expérience des étudiants dans le domaine des études muséologiques.
« Avoir un espace qui nous est propre, où nous pouvons nous réunir, évoluer et nous épanouir est vraiment indispensable », a indiqué Alice Ming Wai Jim, titulaire de la chaire de recherche de l’Université Concordia en études muséologiques critiques et décolonisation des établissements artistiques (niveau 1). « Nos étudiantes et étudiants attendaient cela avec impatience. Il s’agira d’un laboratoire de conservation amélioré, doté d’outils à la fine pointe de la technologie, où ils pourront expérimenter avec audace. »
Michelle McGeough a pour sa part souligné l’importance de la collaboration et de la durabilité : « Je ne pense pas qu’il existe un programme comme celui-ci qui offre une telle expérience pratique. Ce laboratoire aidera les étudiants à tisser des liens et à développer un sentiment d’appartenance communautaire, ce qui est essentiel. Il nous permet également d’explorer des enjeux majeurs, comme la réduction de l’empreinte carbone dans le contexte de la conservation. »
Concernant la réussite éventuelle du Laboratoire de conservation critique et du nouveau programme d’études supérieures, Joana Joachim a ajouté : « Dans 10 ou 20 ans, si le laboratoire et le programme continuent de stimuler la curiosité, nous saurons que nous avons réussi. »
- VOIR ET PARTAGER : Photos de notre événement Flickr