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Le groupe directeur sur les devenirs autochtones accueille quatre nouveaux membres – et lance un carrefour sur le Web

Découvrez les études des peuples autochtones à Concordia, les ressources offertes aux étudiants et plus encore
16 octobre 2017
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Par James Roach


Returning to Ourselves (« retour vers nous-même ») d’Elizabeth LaPensée Returning to Ourselves (« retour vers nous-même ») d’Elizabeth LaPensée


Wa'tkwanonhwerá:ton : « Nos esprits saluent les vôtres. »

Le groupe directeur sur les devenirs autochtones accueille de nouveaux membres

Le groupe directeur sur les devenirs autochtones de l’Université Concordia a été constitué fin 2016. Depuis, il a fait de grands progrès dans la réalisation de son mandat, qui consiste à recommander des secteurs prioritaires où l’Université peut améliorer sa réponse aux principes et aux appels à l’action formulés par la Commission de vérité et réconciliation du Canada.

Cet automne, le groupe directeur accueille de tout nouveaux membres : Ronald Abraira, Vicky Boldo, Orenda Boucher-Curotte et Karl Hele.

Mme Boucher-Curotte est en outre coordonnatrice du Centre de ressources pour les étudiantes et étudiants autochtones (CREEA) de l’Université Concordia; Mme Boldo est aînée en résidence au CREEA; M. Hele est professeur agrégé d’études des peuples autochtones; et M. Abraira est chargé d’enseignement au Département de management de l’École de gestion John-Molson.

Deux membres fondatrices ont quitté le groupe directeur : Elizabeth Fast (professeure adjointe au Département des sciences humaines appliquées) et Cheryl Lahache-Homer (bachelière [2015] et ancienne membre de l’équipe du CREEA). Quant à Louellyn White (professeure adjointe d’études des peuples autochtones), elle a interrompu sa participation en raison d’un congé sabbatique*.

Durant leur mandat, ces membres ont apporté de précieuses connaissances et une contribution inestimable à l’élaboration du plan d’action sur les devenirs autochtones, que le groupe entend présenter au printemps 2018. « Je suis particulièrement reconnaissant envers Mme Fast », déclare Graham Carr, vice-recteur exécutif aux affaires académiques.

« En qualité de conseillère spéciale sur les devenirs autochtones, elle a fait preuve d’un leadership exceptionnel en aidant l’Université à faire ses premiers pas sur cette incontournable voie de la réconciliation, souligne-t-il. Elle a considérablement approfondi ma compréhension de l’importance et de la complexité des défis auxquels nous devons nous attaquer dans l’élaboration d’une réponse panuniversitaire cohérente à la Commission de vérité et réconciliation du Canada.

Mettre en lumière les choses formidables qui se passent

Le nouveau carrefour numérique des devenirs autochtones est un véritable guichet centralisé des services offerts aux étudiants, notamment ceux que propose le Centre de ressources pour les étudiantes et étudiants autochtones (CREEA), en plus de contenir de l’information sur les projets de recherche et les initiatives communautaires, ainsi que des portraits d’étudiants et de diplômés autochtones et de membres du corps professoral.

La plateforme regroupe des ressources utiles aux nouveaux et aux futurs étudiants autochtones et leur permet d’entrer en contact avec des mentors et des modèles. On y trouve aussi des notices biographiques sur les professeurs, notamment un aperçu de leur expertise en enseignement, de leurs sujets de recherche et de leurs projets communautaires, le tout accompagné de leurs coordonnées.

« Dynamique, accueillante, engagée… Concordia jouit d’une solide communauté d’étudiants, de professeurs, d’employés et de partenaires communautaires, affirme Charmaine Lyn, directrice principale du Bureau de l’engagement communautaire, et également conseillère spéciale sur les devenirs autochtones auprès du vice-recteur exécutif aux affaires académiques.

« Le carrefour contribue à mettre en lumière certaines des choses formidables qui se passent à l’Université. »

La création du groupe directeur sur les devenirs autochtones, qui remonte aux premières étapes de l’initiative sur les vecteurs stratégiques de Concordia, est un pas en avant dans le processus d’autochtonisation de l’Université. Le groupe offre une vitrine sur les priorités et les intentions de l’établissement en la matière.

Le projet a été rendu possible par Lisa Ostiguy, vice-rectrice exécutive déléguée aux affaires académiques, qui était à la tête d’un vaste comité directeur au cours de la phase initiale. Le carrefour a par la suite été lancé avec la collaboration de plusieurs partenaires à Concordia, notamment le Service des communications de l’Université, sous la supervision du groupe directeur sur les devenirs autochtones.

Une reconnaissance territoriale en bonne et due forme

Outre des nouvelles et de l’information sur le contenu des cours d’études des peuples autochtones, sur les activités, de même que sur les projets communautaires et de recherche, on trouve sur le carrefour le protocole de reconnaissance territoriale de l’Université Concordia.

Ce texte a été rédigé par Shiann Wahéhshon Whitebean (B.A. 2017) et Karl Hele, avec l’aide de la Pre White.

L’énoncé de reconnaissance territoriale a été placé bien en évidence sur la page Web du carrefour, de manière qu’employés, professeurs, étudiants et partenaires communautaires puissent le repérer facilement. Une foire aux questions figurant sur la même page permet aussi de mieux comprendre dans quelles circonstances l’énoncé peut être lu.

« Cette démarche de reconnaissance favorise un respect plus profond de la part des étudiants, des professeurs, du personnel et des partenaires communautaires, explique Mme Lyn. Le protocole fait état de la longue histoire des peuples autochtones au sein du territoire traditionnel sur lequel les membres de la communauté de Concordia étudient, font de la recherche, apprennent, travaillent et vivent. »

« L’acte de reconnaissance du territoire est une marque de respect envers les peuples autochtones en qualité de gardiens traditionnels des terres où se trouve l’Université. »

Un fil chronologique interactif

Les professeurs Jason Lewis et Monica Mulrennan ont travaillé de concert avec les adjointes de recherche Anne-Sophie Bélanger et Lianne Maritzer afin de réaliser un fil chronologique décrivant l’engagement de Concordia à l’égard des questions autochtones.

Débutant le 1er janvier 1980 avec un cours sur les médias autochtones donné par Gail Guthrie Valaskakis, le fil traverse près de quatre décennies jusqu’à la nomination des conseillères spéciales sur les devenirs autochtones à Concordia, en 2016.

Visitez le carrefour des devenirs autochtones de Concordia. Profitez-en pour vous abonner au bulletin mensuel du groupe directeur sur les devenirs autochtones.

* Remarque : une version précédente de cet article mentionnait que Louellyn White avait quitté le groupe. Or, Mme Whyte y siège toujours, mais comme elle est en année sabbatique, elle a temporairement interrompu sa participation.



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