Un long parcours vers la publication
« Écrire un livre est vraiment un projet de longue haleine – dans mon cas, dix ans! –, sans compter qu’on ne sait jamais comment il sera reçu à sa sortie. Une reconnaissance de ce genre est toujours formidable », témoigne le professeur Hetherington, qui est aussi directeur du Laboratoire d’ethnographie de l’Université Concordia.
Il se dit très heureux que son livre soit reconnu par deux groupes si différents, ce qui témoigne de la portée du sujet traité. Il est également ravi de recevoir le prix Julian-Steward avec Sophia Stamatapoulou-Robbins.
Du reste, Kregg Hetherington reconnaît d’emblée que le mérite pour le succès remporté par son ouvrage ne revient pas qu’à lui seul.
« Mon département offre un environnement incroyablement riche et diversifié intellectuellement; on y trouve la liberté et le soutien nécessaires pour mener des recherches qui nous sont importantes. J’ai également eu le privilège d’être entouré de remarquables étudiantes et étudiants des cycles supérieurs qui me poussent constamment à en apprendre davantage et à mener une réflexion approfondie sur ces questions », souligne-t-il.
« Plus important encore, mes recherches auraient été impossibles sans l’aide d’innombrables personnes au Paraguay qui travaillent avec moi depuis des années à ce projet. »
Projets d’avenir
Kregg Hetherington n’a pas l’intention de ralentir la cadence. Son laboratoire d’ethnographie explore actuellement un projet relatif à la politique sur l’eau en milieu urbain.
Et, sans surprise, dès que la pandémie le permettra, il compte retourner au Paraguay. Il y travaillera à un projet de collaboration concernant les petits fermiers et l’impact des facteurs décrits dans son livre primé.
Apprenez-en plus sur le livre primé de Kregg Hetherington à propos de la production de soya au Paraguay.
Apprenez-en plus sur le Département de sociologie et d’anthropologie de Concordia.