Les universités peuvent-elles tirer profit des événements actuels pour bâtir l’expérience étudiante de demain?
Cet article est le cinquième d’une série sur les différents groupes de travail qui composent Concordia de l’avenir. Comment pouvez-vous y participer? Envoyez vos questions, vos commentaires et vos suggestions à future@concordia.ca.
Pendant une majeure partie de la pandémie de COVID-19, la communauté étudiante du monde entier a dû s’adapter à des changements importants de l’expérience universitaire. Bien qu’elle ait obtenu certains avantages, comme l’augmentation des interactions en ligne, elle en a perdu d’autres.
Les dernières années ont aussi donné à la communauté étudiante l’occasion de formuler de nouvelles idées et attentes sur ce que les universités devraient offrir. Par exemple, bien que les préoccupations à propos de la santé mentale des étudiants ne soient pas nouvelles, la pandémie a exacerbé les problèmes existants et en a créé d’autres.
Quels sont les autres besoins émergents des étudiants auxquels les établissements postsecondaires devraient répondre? Comment les universités envisagent-elles de cibler les principaux éléments d’une excellente expérience étudiante à l’avenir?
Afin de répondre à ces questions et à d’autres, l’Université a confié à Alice Isac et à Rebecca Tittler la tâche de coprésider le groupe de travail Concordia de l’avenir, composé de membres du corps professoral, du personnel et de la communauté étudiante, et chargé d’examiner l’expérience étudiante. Le groupe mène une réflexion sur la façon dont Concordia peut maintenir sa réactivité et son agilité dans un contexte si évolutif.
« Nous sommes ici pour prendre ce moment et nous en inspirer pour planifier les trois à cinq prochaines années », soutient Mme Tittler, membre du corps professoral à temps partiel, conseillère pédagogique et coordonnatrice de l’administration de la recherche au Collège Loyola pour la diversité et la durabilité et au Centre de recherche Loyola sur la durabilité.
« Le groupe de travail a tenu de nombreuses discussions sur la façon de communiquer avec les différentes communautés étudiantes. Nous voulons nous assurer que tous les étudiants ont accès aux activités d’apprentissage expérientiel et aux occasions de réseautage afin de préparer leur avenir pendant leur passage à Concordia. »
Rebecca Tittler et Alice Isac | Photos : David Ward
Meilleure expérience possible
Lorsque Mme Isac a reçu l’invitation de coprésider le groupe de travail, elle a été attirée par le projet, car l’avenir de l’expérience étudiante a des liens avec son travail de directrice du Bureau d’apprentissage expérientiel de Concordia.
« La recherche effectuée et l’information recueillie éclairent mon travail au bureau d’apprentissage expérientiel. Je vois aussi plus clairement l’effet de nos actions dans différents secteurs de l’Université », mentionne Mme Isac.
« Le fait de prendre un pas de recul, de se retirer du travail quotidien et de créer un espace consacré aux discussions a été très instructif. Nous avons parlé des occasions prometteuses et des défis auxquels nous pourrions faire face en tant qu’établissement. »
À la fin du mois de février, le groupe de travail a mené deux discussions de groupe avec des étudiants. On a notamment demandé aux participants d’imaginer les principaux éléments d’une excellente expérience étudiante, des premiers pas dans la communauté de Concordia à la préparation de la vie après les études.
Grâce à l’information recueillie lors de ces consultations et au travail continu du groupe, ce dernier fournira un ensemble de recommandations sur la façon d’offrir aux étudiants la meilleure expérience possible à Concordia et au-delà.
« J’ai déjà participé à des processus comparables avant, avance Mme Tittler. Il sera impossible de concrétiser toutes les bonnes idées selon la vision initiale, mais je suis convaincue que de bonnes choses émergeront de ce processus; j’ai hâte de voir la progression. »
La perspective étudiante est essentielle
Le groupe de travail sur l’expérience étudiante s’est réuni six fois depuis le mois d’octobre dernier. Il s’affaire maintenant à rédiger un rapport final qu’il présentera au comité directeur de Concordia de l’avenir en mai.
Mme Isac note que les membres du groupe ont beaucoup appris les uns des autres, particulièrement à propos du mentorat, de l’apprentissage expérientiel, de l’infrastructure technologique et de la vie étudiante.
« À la suite de nos discussions, nous avons réalisé que peu importe le parcours étudiant ou les personnes rencontrées, c’est une expérience commune », note-t-elle.
« Le fait de concevoir nos services, nos systèmes de soutien et notre programmation de la même façon holistique est vraiment essentiel à une expérience étudiante harmonieuse. Et ce n’est pas la responsabilité d’un seul département, nous avons tous un rôle à jouer. »
Pour Mme Tittler, le fait de travailler sur un projet lié à la planification de l’avenir est passionnant, en particulier parce que son travail implique souvent l’orientation des étudiants de premier cycle vers leurs options futures.
« La pandémie a été très difficile, mais elle nous a également montré de nombreuses lacunes, où nos liens pourraient se rompre, et une foule d’occasions à saisir, explique-t-elle. J’ai toujours l’avenir de nos étudiants en tête. Je veux pouvoir dire que nous les avons préparés à connaître du succès pendant et après leur passage à Concordia. »
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