Une monitrice de la clinique de thérapie du sport de l’Université Concordia brille aux Jeux olympiques d’hiver de la jeunesse de 2024, en Corée du Sud
« Ces jeux multisports sont toujours une expérience enrichissante », affirme Victoria Robinson-Mozejko.
Équipe Canada a remporté six médailles aux derniers Jeux olympiques d’hiver de la jeunesse, qui se sont déroulés dans la province du Gangwon, en Corée du Sud, du 19 janvier au 1er février derniers. Ces victoires sont attribuables non seulement aux athlètes, mais aussi à un vaste réseau de professionnelles et professionnels qui se consacrent au soutien de l’excellence athlétique.
C’est le cas de Victoria Robinson-Mozejko (B. Sc. 2011; C. 2e cycle 2016), monitrice à la clinique de thérapie du sport de l’École de la santé de l’Université Concordia. « J’étais présente à plusieurs événements pour effectuer des traitements et des évaluations, avant et après les épreuves sportives, ainsi que pour aider les athlètes à répondre à tous leurs besoins », explique-t-elle au sujet de ses fonctions.
« J’ai adoré voir nos jeunes athlètes exceller dans leur discipline »
Comment s’est présentée à vous l’occasion de travailler aux Jeux olympiques d’hiver de la jeunesse?
Victoria Robinson-Mozejko : Dans le cas de jeux d’envergure, il est possible de poser sa candidature au poste de médecin-chef ou de membre de l’équipe des services de santé par l’entremise d’un processus mis en place par l’Association canadienne des thérapeutes du sport. Les dossiers de candidature sont examinés par le Comité olympique canadien (COC), qui procède ensuite à la sélection des membres de l’équipe. Dans mon cas, j’ai également dû passer une entrevue.
Comment se prépare-t-on à un tel événement?
VRM : L’équipe doit passer en revue les fournitures et les appareils médicaux, suivre diverses formations sur la sécurité des athlètes (antidopage, etc.), se renseigner sur celles et ceux qui participeront aux jeux et se familiariser avec le site. Le COC se charge également d’installer la clinique au village des athlètes, d’examiner les questionnaires de santé des personnes participantes et d’établir le calendrier de l’équipe de soins de santé pour les différentes épreuves sportives. Sans oublier qu’il faut faire ses bagages pour trois semaines en n’emportant qu’une seule valise!
Quelles étaient vos principales responsabilités?
VRM : L’équipe de santé se devait de fournir des services médicaux aux 79 athlètes, aux 32 entraîneuses et entraîneurs, ainsi qu’à l’ensemble du personnel de soutien. J’étais présente lors de divers événements sportifs pour procéder aux traitements et aux évaluations avant et après les épreuves sportives, ainsi que pour soutenir les athlètes et aider à répondre à leurs besoins. Nous sommes également intervenus sur le terrain dans les cas de blessures plus graves. Pendant nos temps libres, nous étions à la clinique et nous encouragions nos athlètes.
Quels sont les problèmes les plus courants avec lesquels doivent composer les athlètes lors des compétitions? En tant que thérapeute du sport, comment pouvez-vous les aider?
VRM : La thérapie du sport est une profession formidable. Elle consiste à aider les athlètes et les personnes actives à soigner leurs blessures musculosquelettiques et sportives. Nous fournissons non seulement des services de première ligne sur le terrain, mais aussi des traitements en clinique. Nous faisons appel tant aux thérapies manuelles qu’aux principes de la musculation et du conditionnement physique pour permettre à nos patients de reprendre leurs activités et les sports qu’ils aiment.
Quels ont été les moments les plus marquants des jeux?
VRM : Ces jeux multisports sont toujours une expérience très enrichissante. J’ai adoré représenter Équipe Canada et voir nos jeunes athlètes exceller dans leur discipline. Mais ce que je retiens surtout, ce sont les personnes que j’ai rencontrées et les relations que j’ai nouées. Enfin, je tiens à mentionner que l’échange d’épinglettes est un sport non officiel très sérieux.
Apprenez-en davantage sur la clinique de thérapie du sport de l’École de la santé de l’Université Concordia. La clinique est ouverte au public. On y offre des options d’évaluation et de traitement accessibles et abordables dans des installations ultramodernes, lesquelles comptent notamment une piscine d’aquathérapie Swim-Ex. Gérée par des étudiantes et étudiants, la clinique est un lieu d’étude et de recherche d’avant-garde, qui offre aux clients la possibilité de bénéficier de soins préventifs et thérapeutiques de la plus haute qualité.