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Le pow-wow de l’Université Concordia continue de croître – en importance et en intensité

Organisé par le Centre étudiant Otsenhákta, l’événement renforce la fierté culturelle et la communauté
24 septembre 2024
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Zye Rashontiiostha Mayo est un étudiant de Kahnawà:ke membre du clan de la bécassine. Diplômé de la Kahnawà:ke Survival School (KSS), il est actuellement inscrit au Collège Dawson. Durant son séjour à la KSS, il a travaillé avec Kristy Snell, professeure à Concordia, ainsi qu’avec des étudiantes et étudiants du Département de journalisme de l’Université pour produire des reportages Web et radiophoniques sur sa communauté pour la CBC.

Le troisième pow-wow de l’Université Concordia s’est déroulé le vendredi 13 septembre au campus Loyola. Organisé par le Centre étudiant Otsenhákta, cet événement annuel célèbre les étudiantes et étudiants des Premières Nations, inuits et métis de l’Université, et met en valeur les traditions des différents peuples autochtones, y compris ceux qui ont vécu sur les terres où se trouve aujourd’hui Concordia. La célébration a attiré encore plus d’invités, d’étudiants, de vendeurs et d’artistes que l’an dernier, ce qui en fait le plus grand pow-wow de Concordia à ce jour.

Manon Tremblay, Crie des plaines de la Nation crie de Muskeg Lake, est directrice principale des directions autochtones à Concordia. Elle estime que le pow-wow est la meilleure façon de commencer l’année universitaire.

« Très souvent, sur les campus, les Autochtones ont tendance à devenir invisibles, et notre culture devient invisible, explique Mme Tremblay. Le pow-wow est donc une occasion d’être visible et de montrer notre culture et qui nous sommes. »

Les danses et les chants du pow-wow en sont la preuve – les étudiantes et étudiants ont ainsi pu découvrir, en sortant de leur salle de classe, la manière dont les cultures des peuples autochtones se présentent et s’expriment.

« Nous nous rassemblons en fait dans un esprit qui est celui de la communauté, de l’unité et de la fierté d’être ce que nous sommes », affirme Cheyenne Henry, directrice du Centre étudiant Otsenhákta. Originaire de Winnipeg, sur le territoire du Traité no 1, Mme Henry est membre de la Première Nation anishinaabe de Roseau River.

Elle souligne l’effort de collaboration nécessaire pour accueillir la communauté à cet événement. « Lorsque nous organisons un pow-wow, c’est comme si nous invitions des gens chez nous. Nous voulons donc nous assurer que nous les traitons comme des invités dans notre maison. »

« C’est une bonne chose que tout le monde participe »

Le pow-wow était animé par Lance Delisle, de Kahnawà:ke, qui faisait également partie du comité d’organisation. Fort de sa vaste expérience dans l’organisation de pow-wow, M. Delisle a invité une liste de personnes de confiance à l’aider à présenter des chants, des danses et diverses cultures autochtones au campus Loyola.

« Je pense qu’il est important de mettre en lumière un aspect différent de ce que signifie être membre des Premières Nations dans le monde d’aujourd’hui, et de montrer que nous sommes toujours là, que nous avons des choses à dire et que nous avons de belles et merveilleuses personnes à qui donner l’exemple », explique Lance Delisle.

Pour certains Autochtones, les pow-wow sont la source de vie dont ils ont besoin pour se sentir liés à leur culture. Owen Skahionwiio Mayo, de Kahnawà:ke, a participé à tous les pow-wow de Concordia, exécutant la danse iroquoise de la fumée et la danse traditionnelle masculine. « Les pow-wow m’ont permis de garder les pieds sur terre et m’ont donné un sentiment de fierté par rapport à ce que j’étais, à ce que je suis et à la voie que je dois suivre pour mener une vie saine », déclare-t-il.

La représentation autochtone à Concordia profite aux étudiantes et étudiants des Premières Nations, inuits et métis, et donne à l’ensemble des étudiants la chance d’en apprendre davantage sur les cultures autochtones.

« Nous sommes vraiment ravis d’être représentés au sein de notre communauté et de tenir notre propre événement », affirme Aiden Condo, qui est inscrit au programme d’études des peuples autochtones. Mi’gmaq de la communauté de Gesgapegiag, M. Condo siégeait aussi au comité d’organisation du pow-wow.

« Comme ce grand événement est organisé pour l’ensemble de la communauté de Concordia, c’est une bonne chose que tout le monde participe, apprenne, célèbre et s’amuse. »

Pour Nava Camlot, étudiante en communication, le pow-wow a pris de l’ampleur depuis sa première année d’existence. « Je pense que c’est une excellente occasion pour nous de voir les danses et d’entendre les chants dans un autre type d’environnement, ce qui constitue une éducation en soi. »


Apprenez-en davantage sur le
Centre étudiant Otsenhákta de l’Université Concordia.



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