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L’Université Concordia offrira l’exonération des droits de scolarité aux personnes étudiantes issues des Premières Nations et inuites de tout le Québec

La mesure vise la plupart des programmes des cycles supérieurs et du premier cycle, y compris les études à temps partiel, les certificats et les études libres
28 août 2024
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Dès l’automne 2024, l’Université Concordia offrira l’exonération des droits de scolarité aux personnes étudiantes issues des Premières Nations et inuites dont la communauté est située au Québec.

Cette exonération s’appliquera à la plupart des programmes du premier cycle et des cycles supérieurs ainsi qu’aux études à temps plein ou à temps partiel.

Des mesures concrètes en faveur de la réconciliation

« La réduction des obstacles financiers est conforme aux recommandations de notre plan d’action sur les directions autochtones et constitue un aspect essentiel de notre engagement en faveur de la réconciliation », affirme Anne Whitelaw, vice-rectrice exécutive aux affaires académiques. « Nous étudions depuis plusieurs années un modèle d’exonération des droits de scolarité. Cette mesure est cruciale pour que les étudiantes et étudiants autochtones continuent de considérer Concordia comme un partenaire viable et durable dans leurs projets d’études supérieures. »

Concordia se joint ainsi à d’autres établissements canadiens qui ont lancé des programmes visant à réduire les obstacles financiers à l’éducation des personnes étudiantes autochtones, notamment l’Université de Waterloo, l’Université de Toronto et, plus récemment, l’Université McGill.

L’initiative novatrice de Concordia en matière de gratuité des droits de scolarité établit une nouvelle norme d’accessibilité à l’éducation en dépassant les limites géographiques immédiates de l’Université pour inclure les 11 nations (dix Premières Nations et les Inuits) du Québec.

Si des étudiantes et étudiants autochtones issus de communautés de partout au Canada sont inscrits à Concordia, la majorité d’entre eux viennent de communautés du Québec.

« Une mesure qui s’imposait »

Allan Vicaire, conseiller principal aux directions autochtones, explique que même si les personnes étudiantes autochtones qui souhaitent obtenir un diplôme universitaire peuvent bénéficier d’un certain soutien, il peut être difficile d’y accéder.

« On pense à tort que les étudiantes et étudiants inuits et des Premières Nations voient leurs frais de scolarité automatiquement pris en charge, que ce soit par leur conseil de bande ou par les autorités en matière d’éducation. Or, ce n’est pas du tout le cas. »

Les conseils de bande ne peuvent pas nécessairement apporter un soutien financier à tous les membres de leur communauté qui souhaitent poursuivre des études postsecondaires. Certains peuvent avoir des exigences, comme une moyenne générale minimale, ou le financement peut ne s’appliquer qu’aux études à temps plein.

Manon Tremblay, directrice principale des directions autochtones, considère l’exonération des droits de scolarité comme une stratégie supplémentaire que Concordia met en œuvre pour aider les personnes étudiantes autochtones à réussir.

« Les étudiantes et étudiants autochtones de l’Université bénéficient à présent de services tels que le Centre étudiant Otsenhákta et le programme de transition autochtone Kaié:ri Nikawerà:ke, qui reflètent le travail approfondi et continu découlant du plan d’action sur les directions autochtones », explique-t-elle.

« Ces services contribuent à améliorer le climat culturel pour les personnes étudiantes autochtones et peuvent les soutenir tout au long de leur parcours d’apprentissage à Concordia. »

« L’exonération des droits de scolarité est une mesure qui s’imposait, car elle permettra à un plus grand nombre d’étudiantes et étudiants inuits et des Premières Nations de choisir de poursuivre des études supérieures à Concordia, tout en réduisant en partie leur fardeau financier. »

Des options flexibles ancrées dans la réalité des étudiantes et étudiants

Selon l’approche de Concordia, les droits de scolarité seront éliminés pour la durée des crédits du programme, plutôt que pour un nombre fixe d’années. Cette approche souple, associée à l’inclusion des études à temps partiel, des programmes de certificat et des études libres, élargit les possibilités d’accès à l’enseignement supérieur pour un plus grand nombre de personnes issues des Premières Nations et inuites du Québec.

Elle s’avérera probablement très utile aux étudiantes et étudiants qui ont besoin de plus de temps pour obtenir un diplôme, comme les personnes en situation de handicap ou celles qui ont des obligations professionnelles ou familiales.

L’élimination des droits de scolarité réduira également la pression financière exercée sur les personnes étudiantes des communautés non urbaines qui souhaitent se rendre dans leur communauté d’origine durant les congés.

« Ce que j’apprécie dans le modèle de Concordia, c’est sa portée et son caractère inclusif. Il s’agit d’un grand pas en avant pour faire de l’enseignement supérieur une option réaliste pour un plus grand nombre d’Autochtones », conclut Allan Vicaire.


Apprenez-en davantage sur l’
exonération de droits de scolarité pour les personnes étudiantes issues des Premières Nations et inuites du Québec offerte par l’Université Concordia.

 



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