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Une équipe de l’Université Concordia remporte le concours national d’études de cas en administration publique

Des étudiantes et étudiants à la maîtrise en analyse de politiques et administration publique remportent l’or pour leur travail sur des questions d’éthique en milieu de travail
12 mars 2025
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Des étudiantes et étudiants à la maîtrise en analyse de politiques et administration publique décrochent la place au concours annuel national d’études de cas en administration publique. En haut, de gauche à droite : Meghan Joy, Tess Walker, Hannah Lazarus. Au milieu, de gauche à droite : Erykah Kangbeya, Matteo Mazza, Julia Kelly. En bas : Joe Faragone Des étudiantes et étudiants à la maîtrise en analyse de politiques et administration publique décrochent la place au concours annuel national d’études de cas en administration publique. En haut, de gauche à droite : Meghan Joy, Tess Walker, Hannah Lazarus. Au milieu, de gauche à droite : Erykah Kangbeya, Matteo Mazza, Julia Kelly. En bas : Joe Faragone

Un groupe d’étudiantes et d’étudiants de Concordia a remporté l’édition 2025 du concours national d’études de cas en administration publique organisée par l’Association canadienne des programmes d’administration publique (ACPAP) et l’Institut d’administration publique du Canada (IAPC).

Véritable vitrine des programmes en administration publique canadiens, ce concours offre aux participants et participantes une précieuse expérience d’apprentissage. Le concours a réuni cette année 12 équipes, qui avaient pour mandat d’étudier le cas suivant : « C’est une question d’éthique : le retour au bureau et la culture de la fonction publique ».

Erykah Kangbeya, Julia Kelly, Hannah Lazarus, Matteo Mazza et Tess Walker, qui étudient à la maîtrise en analyse de politiques et administration publique, ont relevé ce défi en terminant en première place.

Répondre à des besoins bien concrets

Daniel Salée, professeur et directeur du Département de science politique, a exprimé sa gratitude pour « le temps et les efforts que Meghan Joy (professeure agrégée et directrice de la maîtrise en analyse de politiques et administration publique), Joe Faragone (fonctionnaire en résidence) et le professeur Geoffrey Kelley (spécialiste en gouvernance autochtone en résidence) ont consacrés pour encadrer et guider notre équipe afin qu’elle obtienne ce succès remarquable. »

« Ce fut un honneur pour moi d’encadrer l’équipe en compagnie de Joe Faragone et de Geoffrey Kelley. Les membres de l’équipe ont analysé de manière impressionnante la politique de retour au bureau du gouvernement fédéral, ont intégré à leur analyse les notions d’éthique relatives aux politiques publiques qu’ils avaient vues en classe et ont tenu compte des préoccupations bien réelles du gouvernement et des employés. Je les félicite pour leur médaille d’or! », déclare la Pre Joy.

Imaginer un milieu de travail fondé sur des règles d’éthique

Le sujet de cette année a surpris les membres de l’équipe.

« Nous avions déjà notre petite idée de ce qui pourrait être le thème de cette année, indique Hannah Lazarus. En fait, avec la question des droits de douane qui est sur toutes les lèvres, nous nous imaginions en train de trouver un moyen de résoudre cette guerre commerciale. »

Lorsqu’ils ont appris qu’ils auraient à mettre en œuvre une politique de retour au bureau « de manière éthique » et à gérer des fonctionnaires qui déploraient leurs conditions de travail en ligne, les membres de l’équipe ont été pris de court, se rappelle Mme Lazarus. Il y avait de nombreuses facettes à toute cette affaire, et l’équipe a débattu pendant des heures de ce qu’était « un milieu de travail fondé sur des règles d’éthique. »

« Heureusement, certains d’entre nous avaient suivi le cours Ethics and Values in Public Policy-Making de la Pre Marlene Sokolon le trimestre précédent, et cela nous a réellement orientés dans notre réflexion, ajoute Mme Lazarus. Nous avons appliqué ces connaissances, fait beaucoup de recherche et communiqué avec les personnes actuellement responsables de ce mandat. Voilà ce qui nous a permis de réussir. »

Erykah Kangbeya précise que le plan de mise en œuvre proposé comportait des retombées concrètes pour les travailleurs actuels en plus d’avoir le potentiel de transformer la culture organisationnelle et d’améliorer les services aux Canadiens. « J’ai trouvé très valorisant de pouvoir mettre à profit mon réseau professionnel pour mieux comprendre la réalité des fonctionnaires fédéraux », indique-t-elle.

« En fin de compte, la solution modulaire que nous avons proposée représentait un juste équilibre entre l’éthique et l’innovation. Ma participation à ce concours a indéniablement représenté une expérience extrêmement enrichissante sur le plan professionnel, et elle n’a fait que renforcer ma détermination à faire carrière dans un milieu où j’aurai à réfléchir à des questions d’éthique et de justice dans la conception de politiques. »

Tess Walker reconnaît que le concours l’a fait sortir des sentiers battus. « Je suis très fière de l’équipe, des recherches approfondies que nous avons faites, des discussions constructives que nous avons eues et des nombreuses heures de travail que nous consacrés à la production et à la présentation de notre solution »

« Le concours comportait son lot de contraintes et exigeait de se pencher sur des enjeux importants, note Matteo Mazza. Je n’aurais pu trouver de meilleurs collègues. Réfléchir à ces questions en équipe a été très gratifiant, et notre travail a porté ses fruits! »

Julia Kelly abonde dans le sens de ses coéquipiers, ajoutant « Je suis reconnaissante envers mon équipe et nos accompagnateurs. J’ai été fière de représenter le programme de maîtrise en analyse de politiques et administration publique de Concordia et de vivre la réalité de l’élaboration de politiques publiques! »


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maîtrise en analyse de politiques et administration publique et le concours national d’études de cas en administration publique.

 



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