Julia Sutera Sardo

« Nouer des liens avec les gens de l’école m’a permis d’échanger avec des mentors grâce à l’option de stage et dans différents cours. »

« Je voulais étudier à l’École des affaires publiques et communautaires (EAPC) de Concordia parce qu’il était très important pour moi d’acquérir une bonne compréhension de différentes réalités culturelles et d’étudier dans un milieu bilingue », affirme Julia Sutera Sardo (B.A. 2018).

Après avoir terminé son baccalauréat avec double majeure en études des affaires publiques et communautaires et analyse des politiques et en science politique, M^me Sutera Sardo a continué d’explorer la politique publique en travaillant comme consultante en relations gouvernementales. « J’ai pu mettre en pratique beaucoup de ce que j’ai appris à Concordia », explique-t-elle.

M^me Sutera Sardo est ensuite devenue directrice de l’économie et du développement des affaires pour un consulat à Montréal. Elle y dirige les relations intergouvernementales et le développement économique. En plus de son emploi actuel, elle est titulaire d’un diplôme en droit de la Faculté de droit de l’Université McGill et termine le programme de l’École du Barreau du Québec. Elle est également titulaire d’une maîtrise en analyse de politiques et administration publique de Concordia.

M^me Sutera Sardo a participé à de nombreuses initiatives communautaires, un engagement qui a débuté à Concordia. Elle siège au conseil du Carrefour jeunesse-emploi de Laval, qui a pour mission d’augmenter l’aptitude à l’emploi et l’autonomie des jeunes. Elle s’implique auprès du conseil consultatif sur le leadership au féminin de l’Université Concordia depuis sa création en 2015. « Composé d’un groupe de femmes de divers horizons, le conseil cherche à mobiliser les membres de la communauté de Concordia afin de promouvoir le leadership au féminin et aide les femmes à réaliser tout leur potentiel en entreprenant des initiatives majeures qui leur donnent les moyens de leurs ambitions. »

M^me Sutera Sardo siège aussi au conseil d’administration de l’EAPC. « C’est une façon pour moi de boucler la boucle après ma participation à la politique étudiante pendant mes études de premier cycle à Concordia. »

Quel était le meilleur aspect de votre programme d’études?

Nouer des liens avec les gens de l’école m’a permis d’échanger avec des mentors grâce à l’option de stage et dans différents cours.

Par exemple, comme étudiants, on nous a donné le mandat d’organiser une table ronde sur de grands enjeux sociaux avec des conférenciers externes. C’était tout un défi, car nous voulions que des intervenants importants aux perspectives diverses participent à notre table ronde, ce qui nous a obligés à user de créativité dans nos façons de les aborder pour qu’ils acceptent malgré leur agenda chargé. Sans cette expérience, je n’aurais peut-être pas eu l’occasion, au début de la vingtaine, de commencer à nouer ces liens ni de comprendre l’importance d’inclure des personnes aux opinions et aux horizons divers autour de la table de décision. C’était un moment révélateur pour moi, qui continue de me marquer.

Quels ont été les points forts de votre expérience à Concordia?

Au cours de mon stage de premier cycle au Chantier de l’économie sociale et de mon travail comme adjointe de recherche de la professeure Marguerite Mendell, j’ai beaucoup appris sur moi-même, car j’ai pu y explorer mes champs d’intérêt et améliorer mes compétences.

J’étais également membre du sénat de Concordia à titre de représentante des étudiants de premier cycle, et ce rôle dans un organe de décision m’a beaucoup plu. Faire entendre la voix des étudiantes et étudiants était très important pour moi.

Avez-vous des conseils à offrir aux étudiantes et aux étudiants actuels?

Tâchez de vous intéresser au contenu des cours le plus possible pendant vos études, mais n’oubliez pas l’importance d’échanger avec vos pairs et professeurs, qui recèlent une précieuse expérience de vie. On apprend beaucoup de choses dans les manuels, mais aussi énormément des gens qui font partie de ce programme.