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Gestion participative des subventions : cultiver l'intimité et faire du risque un allié

Par Richenda Grazette

Qu’il s’agisse des décisions de haut niveau prises par notre pôle de versement des fonds et notre comité directeur, de la préparation par le personnel de formulaires de candidature ou de la distribution des fonds par nos comités de sélection, nous travaillons tous ensemble à la répartition des ressources du Centre SHIFT entre les partenaires existants et les nouveaux partenaires. Cela signifie que chaque année, une douzaine de personnes prennent part directement et une autre douzaine indirectement à la conception et à la mise en œuvre des programmes de financement du centre.

Nous avons appris que ce partage du pouvoir exige un équilibre délicat entre structure et ouverture. La participation d’un aussi grand nombre de personnes présente le risque que nous nous éloignions de notre mission, de notre vision et de nos valeurs fondamentales en finançant des groupes qui y sont étrangers. Or, nos structures évolutives nous aident à gérer ce risque tout en restant ouverts au changement et à l’apprentissage.

Nous jouissons d’un immense privilège grâce à notre financement actuel et à la place que nous occupons au sein de l’Université, qui nous permettent de favoriser la prise de décisions collective et une véritable responsabilisation envers la communauté, ainsi que d’expérimenter divers modèles dynamiques d’apprentissage. Nous ne réussissons pas toujours, mais la beauté de ce modèle est qu’il nous donne la possibilité de travailler ensemble et de faire collectivement face à l’imprévu, y compris aux conflits. La valeur du processus est acquise, quels que soient les résultats. Tel un jardin qui produit ses fruits, l’établissement de rapports de confiance et d’une relation saine avec l’environnement s’avère des plus bénéfiques.

Six façons dont le modèle de financement participatif de SHIFT évolue et prospère

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