Le chercheur Rassim Khelifa de l’Université Concordia devient titulaire d’une chaire de recherche du Canada de niveau 2
Rassim Khelifa, professeur adjoint au Département de biologie de l’Université Concordia, s’est vu attribuer une chaire de recherche du Canada de niveau 2 en reconnaissance de ses travaux de recherche et de développement révolutionnaires dans les domaines de la biodiversité et du changement climatique.
Le projet, assorti d’un budget de 600 000 $ sur cinq ans, bénéficie par ailleurs d’un financement supplémentaire de 668 161 $ destiné à l’infrastructure de recherche de la part de la Fondation canadienne pour l’innovation et du ministère québécois de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie.
Les recherches du Pr Khelifa portent sur la question urgente de la perte de biodiversité, et plus particulièrement sur la manière dont les insectes réagissent aux facteurs de stress environnementaux tels que le changement climatique. Ces travaux sont primordiaux pour élaborer des stratégies visant à atténuer la perte de biodiversité et à préserver les services écosystémiques essentiels.
« Je tiens à féliciter Rassim Khelifa pour sa nomination bien méritée à une chaire de recherche du Canada », déclare Faye Diamantoudi, vice-rectrice intérimaire à la recherche, à l’innovation et au rayonnement de Concordia. « Cet investissement témoigne de la volonté de l’Université de soutenir des travaux de recherche importants sur des enjeux mondiaux cruciaux comme la biodiversité et son incidence sur le changement climatique. »
L’élément central de cette recherche est la création d’un laboratoire de pointe capable de simuler des scénarios complexes de changement global. Ce laboratoire disposera de chambres de croissance avancées pour reproduire les conditions environnementales passées, présentes et futures, en se concentrant sur des facteurs clés tels que la température, l’humidité et le niveau de lumière.
Le projet offrira des possibilités de formation exceptionnelles tant aux étudiantes et étudiants qu’aux chercheuses et chercheurs. Au cours des cinq prochaines années, au moins dix personnes hautement qualifiées acquerront en effet une expertise en écologie expérimentale, en analyse statistique et en biologie de la conservation. Cette formation comble un écart de compétences important au Canada, en particulier dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM), et contribuera au développement d’une main-d’œuvre capable de relever les défis environnementaux les plus pressants.
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