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Le collectif BANAL de l’Université Concordia examine les relations artistiques et culturelles entre Montréal et Mexico

Dark Diplomacy explore les perceptions transnationales par des sondages réalisés en vue d’une performance
19 septembre 2024
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« Cette initiative nous a permis de mettre en œuvre une pédagogie sociale qui a révélé ce qui est habituellement très difficile d’accès : ce que les gens “disent vraiment” sur le Canada à Mexico, et vice-versa ».
« Cette initiative nous a permis de mettre en œuvre une pédagogie sociale qui a révélé ce qui est habituellement très difficile d’accès : ce que les gens “disent vraiment” sur le Canada à Mexico, et vice-versa ».

Des membres de la Faculté des beaux-arts de l’Université Concordia et le collectif de recherche-création BANAL ont récemment entrepris une résidence dans la ville de Mexico. À l’invitation du Centro de Cultura Digital, ils ont recueilli des données dans les rues en vue d’une performance entremêlant projections vidéo et prestations musicales.

Le collectif est composé des doctorants Léah Snider, José Cortés et Annabelle Brault (M.A. 2017), ainsi que des artistes et chercheurs Veronica Mockler (B. Bx-arts 2015, M. Bx-arts 2022) et Vivek Venkatesh, ancien directeur du département d'éducation artistique et doyen de la Faculté d'éducation de McGill.

Leurs expertises diversifiées dans les domaines de la performance, de la musique et des arts visuels ont convergé pour réaliser un projet international intitulé Dark Diplomacy. Le projet s’appuie sur une résidence réalisée antérieurement à ESPACE 4, à Concordia, dans le cadre duquel se sont déroulées des discussions sur la diplomatie culturelle et les relations entre le Mexique et le Canada.

« Nous avons conçu un sondage en deux volets intitulé Dark Diplomacy, qui a servi à recueillir les opinions du public sur le Mexique auprès des personnes qui passaient devant les locaux d’ESPACE 4 », expliquent les membres du collectif.

« Grâce à l’appui des diplômés en éducation artistique est assistants de recherche Jacky Lo et Kaida Kobylka, nous avons recueilli 123 réponses en un après-midi. Nous avons noté une importante corrélation entre performance en direct et participation des passants. »

Au Canada et au Mexique, les membres de BANAL ont sollicité l’opinion de plus de 225 personnes pour explorer les préjugés et perceptions qu’entretiennent les gens de ces deux pays à l’égard les uns des autres. Le collectif avait pour but de mettre en évidence les dimensions politiques et créatives de la relation entre Mexico et Montréal en réalisant des sondages en vue d’une performance.

A series of large water bottles set in the dark with lights behind them The BANAL collective aimed to highlight the political and imaginative dimensions of the relationship between Mexico and Montreal through performance-based surveys.

La pédagogie sociale en action

Le collectif a ensuite présenté les points de vue montréalais au moyen de diverses performances musicales et artistiques au Centro de Cultura Digital, à Mexico, et au Museo de Arte Zapopan, à Guadalajara.

« Dans le cadre d’un atelier en deux parties, nous avons mené avec les participants mexicains des discussions et une réflexion sur ce que ces sondages ont révélé et avons sollicité leurs commentaires. Cette initiative nous a permis de mettre en œuvre une pédagogie sociale qui a révélé ce qui est habituellement très difficile d’accès : ce que les gens “disent vraiment” sur le Canada à Mexico, et vice-versa », notent les membres du groupe.

Chaque membre de BANAL a mis à contribution ses compétences artistiques uniques. Brault s’est appuyée sur sa formation de musicothérapeute et a joué des synthétiseurs et participé à la composition musicale. Cortés a combiné son expertise en éducation artistique à ses talents de percussionniste et à son travail d’installation, tandis que Léah Snider a joué de la flûte et pris part à l’organisation et à la production du projet. Mockler, quant à elle, a apporté son expertise en matière de performance, d’art vidéo et de dialogue participatif, en plus de jouer de la batterie. Enfin, Venkatesh a joué de la guitare et de la basse, et ses recherches sur la radicalisation et la xénophobie ont orienté le cadre théorique du projet.

Pour l’avenir, le collectif compte faire part de ses conclusions aux Montréalaises et Montréalais à l’occasion d’une exposition artistique comprenant des documents vidéo, des objets employés pour la performance et des installations inspirées du sondage. Cette exposition comprendra également une installation d’écoute où l’on pourra entendre les diverses compositions musicales. Les membres du public seront invités à faire part de leurs observations. De plus, le collectif BANAL aménage actuellement un lieu où sera mise en valeur la recherche artistique réalisée au cours du projet Dark Diplomacy.

Cet automne, les Montréalaises et Montréalais auront également l’occasion de découvrir le travail de Veronica Mockler à l’occasion d’une exposition intitulée I Won’t Do It Alone, présentée à la galerie Dazibao du 14 novembre 2024 au 18 janvier 2025.


Apprenez-en davantage sur le projet
Dark Diplomacy et le collectif BANAL.

 



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