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L’Université Concordia célèbre les 25 années d’existence du festival étudiant Art Matters

Le thème de cette année, Adapted Visions, propose d’imaginer un avenir meilleur en tant qu’acte radical
21 février 2025
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Brouiller la frontière est une soirée immersive qui met en valeur les voix d’artistes immigrés par la performance, la vidéo, l’installation, la musique et la danse.
Brouiller la frontière est une soirée immersive qui met en valeur les voix d’artistes immigrés par la performance, la vidéo, l’installation, la musique et la danse.

Le 25e festival annuel Art Matters de l’Université Concordia se déroulera du 27 février au 28 mars. Organisée par la Faculté des beaux-arts, l’édition de cette année comprend 11 activités où seront présentées plus de 50 œuvres d’art réalisées par des étudiantes et étudiants de premier cycle de l’Université.

Art Matters est le plus important festival étudiant d’Amérique du Nord consacré aux arts. L’équipe de cette année, constituée de 14 personnes, comprend une archiviste, un graphiste, une traductrice-réviseure, une photographe, des techniciens, une gestionnaire de médias sociaux et des gestionnaires d’événements. Les coordonnatrices Renée Edmona Mathews (communications), Isabela Markus (programmation) et Inka Kennepohl (général) sont aux commandes de l’événement.

« Je pense que c’est très bien que toutes les personnes qui travaillent dans les coulisses du festival soient des étudiants », déclare Isabela Markus, qui poursuit actuellement une double majeure en arts plastiques et en histoire.

Le thème de cette année, Adapted Visions, a été conçu en vue de créer un espace favorisant la pensée positive.

« Renée, Inka et moi-même avons voulu proposer un thème qui tienne compte de l’environnement dans lequel nous vivons et de tout ce qui se passe dans le monde – toutes ces choses qui stressent les étudiants –, mais sans rien enlever à l’esprit festif d’Art Matters », ajoute Isabela Markus.

« Nous voulions créer un espace où il serait possible d’ envisager un avenir meilleur au lieu de se laisser submerger par toutes ces inquiétudes. »

À l’occasion de cette année commémorative, l’équipe a lancé un appel de dossiers qui reflétait cette approche empreinte d’espoir. Les personnes candidates étaient invitées à se pencher sur le passé et l’avenir collectifs de Concordia.

« Dans le contexte actuel de plus en plus incertain, Art Matters vous invite à considérer le fait d’imaginer un avenir meilleur comme un acte radical. En insistant sur l’amélioration de la qualité de notre avenir, nous nous donnons les moyens d’être des agents du changement. »

De gauche à droite : Performance de Sexy Dep, soirée de clôture Mingled Memories; Memories of Dreamed Places: A Public Discussion on Reclaiming Queer Space – table ronde, œuvre de Belen Catalan, Sueno Tropical, Renders; written/unwritten – exposition. De gauche à droite : Performance de Sexy Dep, soirée de clôture Mingled Memories; Memories of Dreamed Places: A Public Discussion on Reclaiming Queer Space – table ronde, œuvre de Belen Catalan, Sueno Tropical, Renders; written/unwritten – exposition.

Création, communauté et collaboration

Le programme qui en résulte est un assemblage passionnant d’expositions, de tables rondes, de performances et de célébrations. Toutes les activités sont gratuites et ouvertes à tous.

Une soirée d’ouverture aura lieu dans le cadre du festival Nuit Blanche de Montréal, le samedi 1er mars au Collectif (397A, rue Sainte-Catherine Ouest). Conçue et animée par Valeria Ortiz, la soirée Brouiller la frontière vise à mettre en valeur des artistes immigrés et à plonger les personnes participantes dans une expérience véritablement multiculturelle. « La soirée va être très divertissante, se réjouit Isabela Markus. Elle commencera par diverses performances et se terminera par un party, ce qui donnera le ton du festival. »

Il y aura également du nouveau cette année au festival Art Matters. Une table ronde intitulée Memories of Dreamed Places: A Public Discussion on Reclaiming Queer Space aura lieu au Livart (3980, rue Saint-Denis), le 27 février à 18 h.

« Ce sera une discussion intéressante entre des étudiantes et étudiants du premier cycle, dont la plupart exposent des œuvres dans le cadre du festival, précise Isabela Markus. Ils feront part de leurs points de vue sur la mémoire et l’espace en tant que personnes immigrées et queer. Cette soirée sera vraiment différente des événements que nous organisons habituellement. »

Art Matters 2025 rend hommage à la création, à la communauté et à la collaboration en mettant en valeur le rôle essentiel que jouent ces éléments dans la construction du monde. Selon un communiqué publié sur le site Web du festival, les artistes participants se tourneront vers le passé pour préserver l’histoire et la commenter, tout en saisissant cette occasion de rêver, de faire des projets, de formuler leurs aspirations et de laisser aller leur imagination.


Pour en savoir davantage sur Art Matters 2025, rendez-vous sur le 
site Web d’Art Matters et visitez les plateformes de médias sociaux.

 



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