Robert Talbot est le gestionnaire de la recherche du Commissariat aux langues officielles du Canada depuis 2017. De 2013 à 2018, il a enseigné l’histoire à l’Université d’Ottawa et il a occupé le rôle de secrétaire de langue anglaise de la Société historique du Canada. Il a complété un programme postdoctoral à l’Université du Nouveau-Brunswick et il détient un doctorat en histoire (spécialisation en relations francophones-anglophones) de l’Université d’Ottawa.
Briser les mythes et construire des ponts : perceptions de la relation des Québécois.es d’expression anglaise à l’égard du français et du bilinguisme
Enregistrement réalisé lors du dîner-causerie virtuel de QUESCREN tenu le 14 novembre 2024.
Contexte
Le Commissariat aux langues officielles a commandé une étude explorant les perceptions et réalités à propos des communautés d’expression anglaise du Québec. Le but de cette étude est de tracer un portrait plus exact de la communauté de langue officielle anglaise en situation minoritaire au Québec, et de suggérer des façons de favoriser un dialogue constructif avec la majorité francophone. Robert Talbot présente les conclusions de l’étude.
Veuillez noter que la présentation et la discussion se déroulaient en anglais et en français.
Principales observations
- De nombreux participants anglophones et francophones à l’étude font preuve d’ouverture d’esprit et d’une volonté d’en arriver à une compréhension mutuelle; les interactions personnelles constructives contribuent à faire reculer les stéréotypes.
- La plupart des Québécois.es de langue maternelle anglaise sont bilingues et parlent fréquemment le français au travail, à l’école, à la maison ou dans le cadre d’activités culturelles. De plus, ces personnes appuient autant que les francophones la dualité linguistique du Canada.
- Souvent, les francophones ne réalisent pas à quel point les Québécois.es anglophones sont capables de parler français et de participer à la culture francophone et s’y intéressent. La promotion d’exemples de collaborations réussies et d’interactions positives entre les deux groupes pourrait améliorer la compréhension du public à cet égard. De plus, l’établissement de liens dans des « tiers-lieux » tels que les groupes sportifs ou les clubs d’intérêt particulier revêt une importance primordiale.
- Les Québécois.es d’expression anglaise peuvent contribuer à bâtir des ponts ainsi qu’à favoriser une meilleure compréhension du Québec et du bilinguisme dans le reste du Canada.
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À propos du conférencier

Comment citer cette vidéo : Talbot, Robert. « Briser les mythes et construire des ponts : perceptions de la relation des Québécois.es d’expression anglaise à l’égard du français et du bilinguisme ». Dîner-causerie virtuel organisé par le Réseau de recherche sur les communautés québécoises d’expression anglaise (QUESCREN), Université Concordia, Montréal, le 14 novembre 2024. https://www.youtube.com/watch?v=_ATy7sPF-z8
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À propos des dîners-causerie de QUESCREN
QUESCREN est un réseau de collaboration constitué de chercheurs, de membres de la communauté et d'organismes qui offre des occasions de promouvoir la compréhension des communautés d'expression anglaise du Québec et de renforcer leur vitalité. Les dîners-causeries de QUESCREN sont des conférences virtuelles d’une heure consacrées à des sujets de recherche sur le Québec d’expression anglaise.
L'événement a été rendu possible grâce à l’appui financier du Secrétariat aux relations avec les Québécois d'expression anglaise. QUESCREN reçoit aussi du financement du ministère du Patrimoine canadien et de l'Université Concordia.